mercredi 27 janvier 2010

Tempête sur l'île de B (5)

Petit exercice d'écriture. version 5 de ce fragment de "poésie ?".
J'ai masqué les 4 précédentes. On verra plus tard...

Le souffle barbare du vent d'hiver
Fouette la nuque des mimosas
Plantés en sentinelles soumises,
Mendiants outragés des tempêtes ;
Ils ondulent, asservis, implorant
Les hordes d'écume salées ;
Leurs petits bouquets naïfs de perles jaunes
Comme des talismans impuissants
Sacrifiés aux humeurs sombres de l'océan.

Cadel UBBALE

3 commentaires:

  1. Ca fait un peu 19ème la poésie d'Ubbale, Non ? Manque un peu de modernité (et pourquoi ne pas y ajouter un peu de scatto dans le mimosa ?) En plus, on ne serait pas très loin de la réalité !

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  2. En réalité, près de l'océan, j'admire plus facilement les tamaris que les mimosas...les tamaris ont des airs de torturés,de résistants et non de mendiants!
    F.H.

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  3. Je suis d'accord avec toi, mais le B. n'est pas celui de Biarritz où les tamaris sont magnifiques, écorchés à souhait, volupteux de souffrance,...
    Le B. est celui de Bréhat, envahie de mimosas qui courbent l'échine quand le vent souffle et semblent supplier comme peuvent le faire les mendiants...
    Et toc !
    Et puis, tu n'es pas devant l'océan, mais devant mon poème (retoc !).

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