Ici on tente de s'exercer à écrire sur l'architecture et les livres (pour l'essentiel). Ça nous arrive aussi de parler d'art et on a quelques humeurs. On poste quelques photos ; celles qu'on aime et des paréidolies. Et c'est évidemment un blog qui rend hommage à l'immense poète et chanteur Léonard Cohen.
lundi 2 novembre 2009
Un homme heureux de Paasilinna
« Un homme heureux » n’est sans doute pas le meilleur roman d’Arto Paasilinna. Bien sûr, on y retrouve quelques situations cocasses – l’ingénieur au fond du lit de l’épouse du proviseur, les bains de l’ingénieur, nu dans la rivière de la tuerie - , mais le côté épique, les personnages loufoques, et les grands espaces naturels qui font le charme des romans comme « Le lièvre de Vatanen », « La forêt des renards pendus » ou « La cavale du géomètre » sont un peu sous l’éteignoir.
Il s’agit plus ici de rendre compte de la bêtise commune et de la jalousie imbécile de petits notables d’une petite ville de province, face à l’arrivée d’un personnage « brut de décoffrage », direct, qui, armé de cette singularité propre aux personnes intellectuellement honnêtes, parvient à s’attirer les foudres de toutes les édiles locales : maire, commissaire de police, pasteur, directeur des travaux municipaux, proviseur, etc. Ces caricatures de la bourgeoisie provinciale finissent par avoir la peau de l’ingénieur des Ponts Jaatinen. Provisoirement, car le bougre se révèle un « dur à cuire » et un redoutable stratège, autant qu’un grand sentimental polygame !
Extrait : Jaatinen décide avec des amis qu’il faudrait ériger un monument à la mémoire des « rouges » tués n 1918 ; les blancs ayant le leur. Il sera en béton. On recherche un sculpteur. Celui-ci arrive dans la ville. « On vit arriver par l’autocar de Helsinki un petit moustachu fripé qui se présenta à Mansilla et Jaatinen. L’homme sentait l’alcool frelaté, ce qui leur sembla prometteur. Kasurinen était de toute évidence un véritable artiste. »
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Bon, je vois ça confirme un peu mes impressions et apparemment j'ai lu un des meilleurs "Le lièvre de Vatanen". En ce moment je suis plongé (c'est le cas de le dire!) dans les eaux indonésiennes avec 48 naufragés qui tentent de créer une société viable.
RépondreSupprimerTu me "challenges" comme on dit dans les meilleurs écoles de traders ? Je vais te concocter une présentation dithyrambique de l'ami Arto à te scotcher !
RépondreSupprimerAu fait : le Square est réservé ; ce serait bien de savoir rapidos combien on est pour l'instant
Nous (le "clan" Labbé) on est déjà 6 (2 Grésil, 2 labbé, Patrick et Christine). J'ai pas eu les Pouillot encore et Novarina se fait peloter dans une thalasso ce WE là !