jeudi 19 novembre 2009

Le diable Fouta


Je viens d'achever "Le diable Fouta", un livre de 872 pages du romancier foutadjalonnais Caddel Ubbale. Je l'ai littéralement dévoré en deux jours. Le style d'Ubbale est incomparable ; il est excessivement difficile à définir.
Une image : celle d'une coulée de lave noire chargée d'épais caillots rouge-sang qui vient mourir dans un déchainement de vapeur dans l'eau glacée de l'Antartique.
Une autre peut-être : un baobab au premier plan, comme un gigantesque éléphant pétrifié, flottant dans l'air surchauffé et tremblant d'une steppe africaine habitée d'innombrables arbustes, aux extrémités épineuses desquelles pendouillent de dérisoires haillons de plastique.
Une autre enfin : une foule grouillante de gueux agrippés à une immense clôture métallique délimitant, d'un côté, un espace sordide de favélas, de l'autre un terrain de golf luxuriant.
A lire de toute urgence !

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