lundi 23 mars 2009

La forêt des renards pendus



Imaginez une cabane de bûcheron perdue au fin fond de la forêt finlandaise, dans laquelle vont vivre deux personnages que tout oppose a priori : un gangster, Rafael, qui se cache de ses complices avec lesquels il refuse de partager pas moins d'une trentaine de kilos d'or pur, et un major de l'armée, Remes, alcoolique à la bigarade, et qui a décidé de prendre une année sabatique ...Viennent s'associer au duo la plus vieille Lapone skolte de Finlande - et son chat - qui s'est échappée d'un enfermement administratif en asile de vieillards, un militaire un peu borné dont on achètera le silence grace à une part du butin secret, deux prostituées auxquelles la vieille apprendra quelques rudiments de maîtresse de maison, et "cinq cent balles" le renard familier de la cabane.
Tout ce petit monde, après quelques "ajustements", mène une vie plutôt agréable, dans un intérieur de standing avec tout le confort d'une époque moderne. Mais Siira, l'ancien complice de Rafael, meutrier récidiviste et qui nourrit "plus d'amertume qu'un millier de féministes", n'a de cesse depuis qu'il est enfin sorti de prison, de retrouver Rafel pour lui loger une balle dans le crâne et le déposséder de son trésor... Suspens !
Et le titre me direz-vous ?
"On peut aujourd'hui y voir une troupe de squelettes qui, par temps de vent, se balancent en cliquetant au bout de leur noeud coulant. L'hiver, poudré de givre, ils offrent sur l'écrin de la toundra enneigée un spectacle d'une prodigieuse et surnaturelle beauté." (Presque) tout Paasilinna est dans ces 2 phrases.
Je recommande (sans modération).

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