mercredi 10 novembre 2021


(Publié sur mon compte FB le  7 octobre dernier).

C’est un livre qui vient de nous être offert. (1000 mercis à nos amis).
C’est un premier roman d’un journaliste du quotidien breton, Le Télégramme. Il est écrit sans ponctuations à l’exception des points de fin de phrase et dans une langue « volcanique » selon le commentaire de la 4ème de couverture. Je la comparerais, cette langue, cette écriture, à un étonnant cocktail composé de grumeaux baignant dans un bouillon aux saveurs aigres-douces diffusant des odeurs tour à tour insupportables et délicates (peut-être aussi à une eau-de-vie dans laquelle seraient immergées des choses étranges).
Le narrateur est ce que la presse à sensations qualifierait de « monstre ». Il écrit depuis la cellule de sa prison. Il écrit sur cette vie qui est la sienne et qui a choisi pour lui de le faire naître de parents monstrueux.
Selon une formule qui, ici, prend pleinement son sens : on ne sort pas indemne de cette lecture. C’est un livre incroyable, d’une force « volcanique » (pour reprendre le terme du commentaire), avec des instants de grâce immenses et des passages sordides.

« La Colline aux Loups c’était déjà une prison bien pire que tout imaginez-vous sous l’eau depuis le jour de votre naissance à retenir votre respiration en attendant une bouffée d’air qui ne vient pas ma vie c’est ça. »


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