vendredi 12 novembre 2021

(Publié sur FB le 15 octobre dernier)

Je dois avouer mon inculture : "L'Enfant réparé" est le premier des 9 romans de Grégoire Delacourt que je lis, lui qui fait des "cartons" à chacune de ses publications (1,2 millions d'exemplaires pour "La Liste de mes envies") !
Le style y est ciselé avec une précision minimaliste : souvent une succession de phrases "sujet-verbe-complément" dans lesquelles chaque mot "fait mouche". J'avais lu quelque part que le grand architecte Frank Llyod Wright avait pour habitude, en corrigeant les projets de ses élèves, de leur soumettre cette petite question : "Et maintenant : qu'est-ce qu'on enlève ?" Dans "l'Enfant réparé", il me semble qu'il n'y a rien à enlever. Tout est en place et à la juste place dans cette mise en abîme de la production littéraire de l'auteur.

Une nouvelle fois - après "Bellissima" et "Enfant de salaud", c'est le rapport au père que l'enfant devenu adulte interroge afin de tenter sa reconstruction ; un père que l'on pourrait haïr mais qu'il est probablement indispensable d'aimer pour vivre et oublier.

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