mardi 30 novembre 2010

Extension du domaine de la lutte


En refermant ce premier roman de Houellebecq je me suis souvenu de la recommandation du tout récent Prix Goncourt adressée à ceux qui souhaitaient découvrir ses livres, de respecter l'ordre dans lequel ils avaient été écrits.
On peut en effet considérer "Extension du domaine de la lutte" comme une mise en bouche des "Particules élémentaires", lesquelles développent une fulgurance cynique que "La carte et le territoire" a fait évoluer en un regard distant d'analyste tiède et incertain, celui de l'écrivain maudit presque assagi (presque repenti ?).
Quid du prochain ?

Juste un extrait de "extension du domaine de la lutte" : "Depuis des années je marche aux côtés d'un fantôme qui me ressemble, et qui vit un paradis théorique, en relation étroite avec le monde. J'ai longtemps cru qu'il m'appartenait de le rejoindre. C'est fini.".

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