vendredi 12 novembre 2010

Tempete marine

Le vent qui s'emballe dans les frondaisons noires des pins centenaires ou dans les cimes odorantes des acacias aux troncs dépecés, libérant par rafales dans l'obscurité épaisse des branches massives, des soupirs puissants comme le souffle de l'homme qui s'exerce à de terribles efforts ; la mer qui blanchit et s'affole sacrifiant des hordes de mercenaires dans une rage d'écumes ; la voila donc qui résonne dans le secret de mes sens ; voila son souvenir intact qui se réservait au plus profond de mon être et qui l'alerte à présent ; car sur mon ile la tempête, cette rebelle du temps, me fait l'honneur de sa visite, l'hommage d'une démonstration.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire