Etrange petite nouvelle de Pessoa où le grand auteur portugais s'exerce à manipuler le paradoxe avec une maîtrise redoutable ! Le vrai anarchiste est bien entendu lui-même ; et il n'a que dégouts pour les banquiers, mais aussi pour ces anars en théorie, ces anars qui courbent le dos, incapables de se libérer par eux-mêmes, impuissants à créer autre chose qu'une dictature tyrannique.
Tout se passe à l'occasion de la fin d'un diner.
"Au fait : on me disait l'autre jour qu'autrefois vous étiez anarchiste...
Que j'ai été, non : je l'ai été et je le suis toujours.(...) Je suis anarchiste."
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