J'ai vu des éléphants sur les trottoirs de la ville.
J'ai vu des chandeliers dans les squares de la ville.
J'ai vu des pantins sur les murs de la ville.
J'ai vu des titans dans le ciel de la ville.
J'ai vu des êtres à têtes de chien dans les rues de la ville.
N'avez-vous jamais remarqué la troublante ressemblance entre :
- un pied de marronnier et celui d'un éléphant ?
- les branches dégarnies des platanes et les celles d'un chandelier à mille branches surchargées de cire ?
- le dessin des conduits en brique de cheminées sur le pignon de certains immeubles anciens et la silhouette d'un pantin ?
- certaines combinaisons de nuages et des combats de titans ?
- la tête d'un propriétaire de chien et celle de son animal de compagnie ?
Sur le dernier point, c'est très souvent évident. Montre moi ton chien, je te dirai qui tu es.
RépondreSupprimerQuant aux éléphants, la réalité peut dépasser la fiction. CF blog
La démarche poétique c'est quand même génial. Qu'est ce qui fait qu'une chose est perçue comme telle ? Son nom, notre éducation, notre système de perception.
J'ai parfois r^éve d'un monde où les objets n'auraient pas de nom.