Ce matin, c’était hier et, pour compléter : ce n’était pas au Kiosque (avec un grand K).
Après 4h de train, à un jet de postillons (contaminés) et de rires gras d’une famille allemande (la mère, la fille, le fils, la copine du fils) qui, après s’être enfilée burgers et autres panetones, ont pioché avec enthousiasme dans plusieurs sachets de mini-wurtz, nous sommes arrivés à Hambourg.
La boucle qu’effectue le train en provenance du sud offre un aperçu plutôt favorable de la construction contemporaine allemande.
Notre résidence-hôtel est dans le quartier St Michel, un quartier où abondent les restaurants lusitaniens.
Déjeuner d’une salade sur notre terrasse avant de partir pour notre semi-marathon urbain (15 km).
Démarrage par le quartier ancien, plutôt minéral, ce qui nous oblige à chercher l’ombre des façades (en briques quand le soleil est de plomb).
Ascension (via un ascenseur) des 76m du clocher de St xx, la seule partie de l’édifice religieux qui a subsisté après les bombardements alliés. Belles vues sur la ville.
Un petit détour jusqu’à une rue relativement préservée (des bombardements) dans laquelle se loge une crêperie Ti Breiz. On n’est pas dépaysés.
Nos pas nous conduisent au Rauthaus (Hôtel de Ville), un bâtiment « kolossal » du 19eme qui surjoue le décorum statuaire.
Déambulation dans les rues chics et proches, et pause boisson au Café Paris.
Recherche de la Chilihaus (et trouvée) : un impressionnant ensemble de logements achevé en 1924, en forme de gigantesque paquebot de briques (et surtout pas de broc, car l’architecture intérieure est particulièrement soignée de dizaines de détails à faire frémir un promoteur d’aujourd’hui quant à la préservation de la « sainte marge »). Le commanditaire de ce navire immobile est un hambourgeois qui fit fortune au Chili avec le salpêtre (!!!).
Retour le long des quais où les anciens entrepôts forment une muraille (toujours de briques) et les multiples ponts et passerelles autant de liens entre les deux rives rouges.
Quelques emplettes afin de se concocter un dîner plus équilibré que celui que l’on peut observer, en passant, dans les assiettes des clients aux terrasses des restos portugais.
Balade digestive jusqu’à la Philharmonie ; bâtiment qui pour moi représente peut-être la plus belle œuvre architectural qu’il m’ait été donné de voir jusqu’ici. Elle mérite à elle-seule le voyage à Hambourg.
J’oubliais de préciser : les quelques allemands que nous avons croisés ont toujours été très sympas (ceux du train ne savait pas qu’ils ont probablement refilé la crève à mon épouse !).
Conclusion qui n’a rien à voir : n’oubliez pas de voter NFP dimanche !
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