Je partage un extrait de la lecture d’un texte dont le titre affirme les vertus de l’humilité : « Le succès, et après ? » ; un texte qui traite « des poètes que l’histoire a laissés de coté ».
« C’est une folie que de confier le sens de sa vie à quelques vers. Et pourtant, il existe des passionnés qui tentent de prolonger par-delà les échecs les échos de cette entreprise mi-vaine, mi-admirable. »
S’il fallait que je choisisse une autre adresse pour mon domicile, si je devais quitter la félicité de Bécon les Bruyères, il est très probable que je rechercherais un toit à Montreuil.
Voilà 2 jours que j’y séjourne, chez ma fille, pour garder ses enfants alors qu’elle se dore la pullule en Crête avec son compagnon ; et cette ville m’enchante.
Elle m’enchante par le dynamisme qu’elle dégage, les gens que l’on croise (beaucoup d’enfants et de jeunes) et qui viennent de tous les pays de la terre, ses nombreuses librairies militantes, les boutiques bigarrées aux allures exotiques, son urbanisme irrespectueux et un peu déjanté, etc.
Montreuil, c’est l’anti-Vincennes dont elle est contigüe. La frontière entre les deux villes est évidente : d’un côté, c’est l’éclectisme, de l’autre le conformisme bourgeois ; le Front Populaire et la Droite corsetée ; l’Ecole Publique et l’institution privée ; le futur improvisé et le passé confit ; etc.
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