Ce matin, ce n’est pas le kiosque. Nouvelle désertion ! Cette fois, direction des contrées plus septentrionales : Hambourg puis Copenhague.
Samedi matin, j’ai quand même fait un petit tour au kiosque.
Une nouvelle fois, une chose extraordinaire : le Marseillais est sans bretelles ! Ça m’a sauté aux yeux dès les premières secondes, d’autant que cette négligence me faisait mentir : j’avais évoqué dans une chronique précédente le fait que cette paire de bretelles était consubstancielle du Marseillais, comme pour la casquette de Pascal le Biker et, de plus, une centaine de Chinois avaient visité mon blog hier ! Le Chinois n’aime pas qu’on lui raconte des histoires ; alors une centaine ! Quand j’ai informé le Marseillais que son nom circulait dans l’espace sidéral, il a d’abord cru que c’étaient des conneries. Des côneuries, a-t-il dit, avé l’assent marseillais ! Et puis, il a voulu que je lui donne l’adresse du blog. J’aurais pu, mais je n’avais pas trop le temps. Tous les habitués l’ont ; ils lui communiqueront.
J’ai dû annoncer à tout ce petit monde que je leur faussais compagnie une fois encore. A cette annonce, personne ne s’est immolé sur le parvis de désespoir, mais j’ai senti comme un souffle de regrets dans certains regards (ce qui constitue une vraie performance).
Reaterrissage probable à Becon : le 2 juillet. Mais là encore, ce sera très temporaire, ponctuel, fugace : une apparition…
J’écris ces mots après un week-end marital (je veux parler d’un mariage). Le fils d’amis avec un copain qui est devenu, à cette occasion, son mari. Propriété magnifique dans le Vexin : une ancienne forge dont les différents bâtiments ont été réhabilités avec beaucoup d’attention et d’élégance par l’architecte (et académicien) Bernard Desmoulins. Pièces d’eau habitées de bernaches, de hérons cendrés et de carpes. Piscine couverte logée à flanc de coteau, hamam et salle de muscu. Tout pour permettre à des cadres stressés de pratiquer le « team-building » en toute sérénité. Les agapes furent au niveau du décor. La fête, totalement délirante façon « école de commerce » (vodka, gin, whisky, etc. en « open-bar »). Là, vous sentez que vous avez pris un premier coup de vieux, et le coup de grâce survient quand tous ces jeunes se mettent à chanter en chœur et à l’unisson les paroles de chansons dont vous ignorez totalement l’existence sur des rythmes exclusivement binaires de basses à vous désosser le squelette !
Autre ambiance avec la kermesse annuelle de Bécon qui se tenait ce dimanche. Ma première déambulation en 20 ans de vie Beconnaise dans cette « foire à tout » populaire, baignée par les effluves de merguez et de poulets grillés « façon Ouaga » (c’est à dire, ouverts en deux en « crapaud » et au grill sur un lit de braises).
Je vous écris à plus de 200 km/h dans le TGV qui m’entraîne vers l’Allemagne. J’ai pris soin, ce matin, de saluer notre « passeur » en prenant le train à la gare. J’ai pris mon café Gare de l’Est, dans un Starbucks : quelle décadence !
Bien cordialement
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire