lundi 8 mars 2010

Rencontre avec un croisé "pétochard"


"J'entre en croisade tout le temps. Dès qu'il y a un combat, il faut que je sois armé. (...) J'écris sous impulsion. je ne suis pas un vrai architecte. j'écris, mais je ne suis pas écrivain. Heureusement que cette situation va bientôt se terminer !"
Vous avez sans doute reconnu l'auteur de ces paroles. Non ? Alors, je continue.
"J'aurais aimé écrire un roman policier. Mais c'est pas mon truc. Très imaginaire. La violence ; il faut que ça soit porteur de violence."
Est-ce plus limpide ? Toujours pas ?
"Malgré mes tendances, quand je pense à l'architecture et que j'écris sur l'architecture, je me dis toujours que la propriété du sol est une abomination. Tant qu'on aura pas trouvé le moyen de se libérer de ça, les architectes se tueront et ne trouveront pas la solution à la ville."

Pas facile ? On poursuit.
"Le lecteur entre dans un livre par effraction. L'effraction est un acte sacré. C'est le dernier acte sacré de l'homme contemporain. Internet est une agression ; le contraire d'un acte sacré."
Vous en redemandez ?
"Faire entrer l'horizon dans la ville. Ça ne veut rien dire, mais c'est très beau."
Vous n'avez pas trouvé ?
Et si je vous dis que ce Monsieur se qualifie de "pétochard", que Julien Gracq est son maître à penser et qu'il place "Le rivage des Syrtes" au sommet de la littérature (comme moi)...
Je ne vous en dirai pas plus ! Juste quelques indices avec les photos.

3 commentaires:

  1. C'est Claude ..., n'est-ce pas ?

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  2. Tu sais que tu deviens incollable en architecture désormais !
    Tu m'inquiètes !

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  3. La pensée de Claude (sic) est révolutionnaire, il faut la publier partout, sur les murs, sur le net, sur les panneaux d'information des mairies ! C'est génial !
    "Malgré mes tendances, quand je pense à l'architecture et que j'écris sur l'architecture, je me dis toujours que la propriété du sol est une abomination. Tant qu'on aura pas trouvé le moyen de se libérer de ça, les architectes se tueront et ne trouveront pas la solution à la ville."

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