dimanche 28 février 2010

Budapest


"J'ai plaqué mon blog comme un saligaud
Mon copain le blog, mon alter ego..."
et je suis allé profiter de "La perle du Danube" quelques jours.
Donc, petites recommandations (très personnelles) à l'attention de ceux qui seraient tentés par le voyage (un blog, ça peut être pratique aussi... ça n'a pas besoin d'être uniquement subtile, élégant, raffiné ...).

Si vous n'aimez que :
- la farniente sur les plages de sable chaud
- les poissons grillés sur des barbecues géants
- les coquillages dégustés sur le pouce
- les paysages façon Grand Canyon ou chutes du Niagara
- les gondoles à Venise,
- le décalage horaire qui vous persuade que vous êtes un véritable aventurier
- exclusivement la samba
- vous livrer au démon du "shopping"
- la plongée sous-marine

Si vous n'aimez pas :
- flâner à travers une ville le nez en l'air
- l'architecture art-déco (Sécession) souvent décatie
- le goulasch
- les trams ou les métros bruyants et d'un autre âge
- la vision des têtes de porcs tranchées et fumées (et plus généralement des abats)

- les bains thermaux
- vous extasier pour des petits détails urbains en piteux état
- les cafés à l'ancienne
- déguster des pâtisseries baroques (mais qui peuvent être délicieuses)
- le risque de pluie
- les dépôts (impressionnants) d'encombrants sur les trottoirs
- le salami
- l'opéra
- les restaurants pas chers
- les tags
- les pavés noirs et polis
- les statues en bronze



alors,
ne venez pas à Budapest !

6 commentaires:

  1. On pourrait évoquer aussi le TOKAY, ce vin hongrois très fin qui peut accompagner le goulash
    ...et aussi les musiciens des rues, les facteurs de violon et les murs d'immeubles criblés d'impacts de balles...et les chambres chez l'habitant...

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  2. C'est vrai, ... pour moi les murs avec les impacts de balles, oui, mais moins le Tokay (ai en revanche bu un excellent "Pinot bleu"), moins les musiciens de rue (hiver ?), moins les chambres chez l'habitant (car studio), mais aussi les musées, les perspectives de Pest depuis Buda, le quartier juif, les passages sombres, les bretzels vendus dans les petites carrioles sur le trottoir, ... On se rend compte que chaque ville est comme une personne (c'est une évidence), mais que chaque rencontre entre une ville et quelqu'un est un peu comme la rencontre entre deux personnes : unique (c'est une autre évidence).

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  3. Tiens : aucun commentaire sur les paroles de ton confrère belge ?

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  4. 1)je n'ai pas de confrère belge, je ne suis ni architcte ni belge...2) je suis plus que dédolée quand je lis : "Je veux voir plus d'architecture qui se foute autant de l'homme que de la terre". ce type s'est trompé de métier...

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  5. Pardon, je pensais que tu étais architecte ; je veux dire, diplômé !

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  6. La confusion est possible, à double titre. J'ai travaillé avec des architectes en tant que chargée d'études en sociologie urbaine à l'occasion de la programmation des villes nouvelles de Marne-la-Vallée et de l'Isle-d'Abeau...Et depuis que je suis dans les Pyrénées Atlantiques, j'ai fait construire deux maisons, à 4 ans d'intervalle, en tant que maître d'ouvrage, avec à chaque fois un jeune architecte, l'une avec Pierre Marsan et l'autre avec Véronique Estavoyer...j'habite actuellement la deuxième,après avoir vendu la première.
    Le travail sur un projet architectural est passionnant, on pense se trouver devant une multiplicité de possibles mais en réalité, on est sous influence, de nos rencontres et rejets, de nos imaginaires, de nos différentes mémoires, du parcours et des envies de l'architecte...c'est un bonheur de jouer avec tout ça, j'aime beaucoup l'étape où j'ai suffisamment d'éléments pour construire ma maquette !

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