"Y a-t-il un autre amour que celui des ténèbres, un amour qui crierait en plein jour ? Elle ne savait pas, mais elle savait que Marcel avait besoin d'elle et qu'elle avait besoin de ce besoin, qu'elle en vivait la nuit et le jour, la nuit surtout, chaque nuit, où il ne voulait pas être seul, ni vieillir, ni mourir, avec cet air buté qu'il prenait et qu'elle reconnaissait parfois sur d'autres visages d'hommes, le seul air commun de ces fous qui se camouflent sous des airs de raison, jusqu'à ce que le délire les prenne et les jette désespérément vers un corps de femme pour y enfouir, sans désir, ce que la solitude et la nuit leur montrent d'effrayant."
Sublime. Non ?
Oui, sublime, mais la photo ne correspond pas à un amour caché ! sorry !
RépondreSupprimerF.H.
C'est vrai, ni à la femme adultère. Sur la photo, en fait c'est l'homme adultère et la femme trompée qui sont présents. J'ai trouvé cette photo très belle en allant sur le net suite à ma lecture de la nouvelle. Suis-je excusé ?
RépondreSupprimerOui, la photo est bien choisie ! grâce et abandon, liberté d'attitude offerte...
RépondreSupprimerBeau texte oui, mais je le trouve désespérant. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Une impression. Cet homme qui s'enfouit dans le corps de cette femme.
RépondreSupprimerBon je m'arrête sinon je vais invoquer Tonton Sigmund et les défenseurs de la Liberté n'aiment pas trop. Ni Marx, Ni Freud. Ca a laissé des traces.
Cela n'efface pas la vérité triste, tragique de Camus. Difficile de faire cadrer une personalité complexe, très riche, avec une vision du monde totalement cohérente.