L'histoire débute à l'automne 1986. Mimo a 82 ans et il est sur le point de mourir dans une cellule du monastère du mont Pirchiriano dans la région de Turin (le même qui a inspiré Umberto Ecco pour "Le nom de la Rose") ; monastère dans lequel il s'est retiré depuis 40 ans (pour une raison qui ne nous sera connue qu'à la fin du livre) et dont les sous-sols renferment un secret. Mimo est le narrateur de sa propre histoire et dans les tout derniers instants qu'il lui reste à vivre, il va s'en remémorer toute la saga. Orphelin de son père à douze ans - un père qui lui a appris les rudiments de la sculpture -, il est "vendu" par sa mère à un "oncle" sculpteur qui entre au service de la famille Orsini établie à Pietro d'Alba ; c'est dans un cimetière qu'il fait l'apprentissage de Viola, de quatre ans son ainée, elle qui se couche sur les tombes pour écouter les morts parler, qui est atteinte d'hypermnésie et qui ne rêve que de voler avec des ailes inspirées des dessins de Léonard de Vinci, elle, à la fois inaccessible et si proche, sa "jumelle cosmique" ; après être passé par les pires errances et ivrogneries, Mimo triomphe dans les cercles du Vatican et sous l'ère mussolinienne, quand Viola suit un parcours chaotique dont l'aboutissement ne peut être que tragique. De ce tragique et du génie de Mimo naîtra ce qui sera condamné à être exclu du regard des hommes, remisé dans les sous-sols du monastère.
Un "vrai roman" m'a soufflé une libraire dont j'apprécie les recommandations.
Formidable.
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