1ère station : Porte d'Auteuil pour y constater les œuvres des "artistes" (voir le panneau du promoteur), Anne Démians, Finn Geipel, Rudy Ricciotti et Francis Soler. A en lire l'article paru dans le N° d'AA du 20 décembre 2017, le concerto à quatre mains ne fut pas l'épiphanie rêvée par ses auteurs.
Les deux immeubles de logements sociaux sont livrés et habités, avec une relative satisfaction s'il faut en croire un échantillon non représentatif de deux locataires pris au hasard : la première souligne la dangerosité des balcons pour les enfants, le manque cruel de placards et la petitesse des surfaces (mesquin) ; le second est globalement satisfait dans la mesure où il a accepté de vivre en slip 6 mois de l'année compte tenu de la chaleur du au double façade vitrée, de se satisfaire d'une note nulle de chauffage en hiver, et de dîner sur le balcon en mettant la table à califourchon entre la salle-à-manger et le balcon.
Les deux autres immeubles, d'un standing plus élevé, ne sont pas encore livrés. L'un adopte une façade extravertie placée sous le concept de l'ondulation avec plusieurs vagues de différentes amplitudes ; l'autre, une modénature plus géométrique et plus introvertie.
Ces programmes ont privilégié le béton et le métal à l'aire du bois et des panneaux recyclés, revendiquant, selon les termes de l'un des concepteurs "l'antithèse de ce qui, désormais, est la règle à Paris". Donc : un projet révolutionnaire ?
2ème station : quelque part face aux bâtiments d'accueil des migrants, cette paire de chaussures de dame à talons hauts, impeccable, orpheline de sa propriétaire.
3ème station : l'ambassade d'URSS et sa porte anthologique.
4ème station : les 100 logements sociaux de l'agence japonaise Sanaa dont le dessin est assurément intéressant mais qui peut susciter l'interrogation : mais pourquoi diable ne pas confier ce type de programme à un architecte français ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire