mercredi 11 août 2010

Requiem pour une cité de verre


Des intrigues qui se déroulent dans le cadre magique de Venise, des références fréquentes à la gastronomie vénitienne et aux bonnes adresses de la lagune, des romans qui semblent plébiscités par la critique : autant d'arguments aptes à tenter plus d'un diable ; et moi le premier !
Pour mon baptême avec Donna Léone, grosse déception. "Requiem pour une cité de verre" est un roman bavard, sans suspens, où je découvre un commissaire Brunetti sympathique, mais sans grand caractère ni profondeur (les autres personnages en sont également dépourvus), une Sérinissime dont ni le charme ni les secrets de chacune de ses ruelles ne sont franchement mis en valeur.
Faut-il évoquer le style ? Quel style ? Bien sûr on n'atteint pas les vertiges d'un Lévy ou d'un Musso ...
Pour résumé, il n'est guère probable que les étagères de ma bibliothèque ploie dans le futur sous la charge des romans de cette dame de 68 ans, née dans le New-Jersey, dont j'apprends - grâce à l'éditeur - qu'elle enseigne la littérature dans une base de l'armée américaine !... Je fais le rapprochement entre ce probable sacerdoce et certains propos "limites" distillés dans le livre comme le retour des touristes au Printemps comparé à la migration des gnous, et les "roms" aux chacals et aux hyènes attirés par eux !...
Bilan : lecture qu'il est possible d'éviter

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