samedi 7 août 2010

La femme en vert


Un bébé qui suce un os humain, et le commissaire Erlandur doit une nouvelle fois (Cf "La cité des jarres") se plonger dans le passé, à l'aube de la seconde guerre mondiale, sur une colline des hauteurs de Reykjavik où un squelette vient d'être découvert dans les fondations d'un chantier. Comme dans chacun de ses romans, Arnaldur Indridason, déroule son intrigue autour d'un thème principal ; dans "La femme en vert", il s'agit de l'horreur des violences conjugales qu'il dénoncent avec passion. Indridason distille les indices de l'énigme policière dans un va-et-vient entre le présent (l'enquête) et le passé, cette histoire, parfois insupportable, d'une épouse terrorisée et battue par son mari. Et puis, il y a la douleur d'un père, Erlandur, dont la fille Eva est dans le coma après une grossesse avortée et à laquelle il confie le naufrage de sa vie.
Deux personnes m'avaient recommandé "La femme en vert" comme étant l'un des romans, sinon le meilleur roman, d'Indridason.
En tout cas, un policier apte à réconcilier toute personne réservée sur l'intérêt du genre. Me semble-t-il.

1 commentaire:

  1. Je vois que tu avances à grands pas. En ce qui me concerne, je n'ai toujours pas ouvert mon premier polar... Mais il me reste quelques jours et il y a de la matière à la maison !
    Alors je serais impardonnable si...

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