Toujours livré à vos orbites cruelles !
Par delà l'orangé brûlant des tuiles mécaniques
A l’horizon du golfe d’encre violette
L’Espagne parade comme une Amérique
Livrant les bourrelets fatigués de ses montagnes vertes
Aux délices des marines fantasques.
Le Jaïzkibel, lourd de sa carapace couronnée,
Tel un guerrier s’arrachant au ciel des basques,
Ivre d'impatiences sur sa terre contaminée,
Défie la Rhune, indolent balcon de pierre,
Trop tendre mais de son charme certaine,
Montagne civilisée, rivale séculaire.
La mer en une imaginaire arène
A convié ces deux géants à se repaître
De leurs envies froissées
Sous le regard un peu traitre
D'une Bidassoa de noyés.
Caddel Ubbale
Je suis admiratif.
RépondreSupprimerPar ailleurs j'aime beaucoup cette région où j'ai fait quelques escapades professionnelles.
Cela me donne envie d'y retourner.
Je suis très touché. c'est un poème que j'avais commencé à écrire il y a environ 2 ans sur mon balcon à Biarritz.
RépondreSupprimerJ'en ai une cargaison dans mes soutes !