mercredi 8 septembre 2010

Ouragan


Le précédent livre de Laurent Gaudé, "La porte des enfers", retraçait le périple d'un homme qui devait retourner en enfer pour faire revivre un autre homme (son père ?). J'avoue ne plus me souvenir précisément de l'histoire. Ce dont je me souviens en revanche très bien, c'est de la description assez fantastique que Gaudé avait faite de l'enfer, lui-même. En dehors de ça, l'histoire était assez invraisemblable ; mais la qualité d'écriture de Gaudé offrait une lecture agréable de cet ouvrage.
Avec son dernier roman, l'auteur nous plonge une nouvelle fois en Enfer ; celui de l'ouragan Katrina qui a dévasté la Louisiane en aout 2005.
On suit les considérations d'une "négresse" sur la vie en générale, et le racisme en particulier, la fuite d'un groupe de taulards plus ou moins sympathiques,les délires d'un prêtre fanatique psychopathe, et le retour dans la tornade d'un employé à l'extraction de pétrole off-shore, gaillard déserteur du foyer familial, poussé par le remord, qui veut retrouver cette femme qu'il a abandonnée sans véritables raisons, six années auparavant ; six ans environ, c'est également l'âge de cet enfant "douteux" dont cette femme, sa mère, assume seule la protection.
Le style pourrait être agréable si Gaudé n'en rajoutait pas un peu dans le "pathos". Tous ces personnages se croisent évidemment, et les rencontres sont parfois tragiques. Les alligators envahissent les rues de la Nouvelle-Orléans et déchiquettent les égarés, etc.
Pourquoi est-ce un livre qui ne m'a pas enthousiasmé plus que ça ?

2 commentaires:

  1. Moi je sais. Ce n'est pas un bon livre! La nouvelle mode en littérature consiste à prendre des catastrophes (style tsunami, ou des ouragans...) et à essayer de batir une intrigue, si possible avec un rythme de scénario de cinéma. Je regrette mais pour moi tout cela n'est pas de la littérature. Ce sont des produits qu'on vend comme des savonettes et qui vous glissent entre les doigts. Bref, je n'ai pas aimé ce livre. Il m'est resté totalement étranger. J'ai peut-être relevé une ou deux phrases pour mon cahier de notes... et encore.
    C'est fou ce que tu as écrit ces deux mois. Je suis admiratif.

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  2. Tu peux m'admirer ! Ca me fait assez plaisir à vrai dire !

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