Pour une vision plus philosophique, quasi-linguistique et de haute volée de la bavosité de l'omelette, se rendre immédiatement après l'amuse-bouche ci-dessous sur le blog de Gérard. Je publie ici mon commentaire qui est bien en retrait sur le plan existentiel, mais, je ne suis qu'un ingénieur !
"Excellent ! Où je decouvre que toi aussi, tu as eu une enfance malheureuse peuplée d'omelettes ultra cuites voire dégageant une légère et infâme odeur de cramé. Il est très vraisemblable que tu n'as pas non plus échappé aux oeufs trop durs submergés d'une béchamelle figée qu'un cuisinier sadique s'employait parfois à teindre en rouge Ketchup. Quand j'ai connu Monique, je n'avais pas de ronds. Pour manger, mes potes et moi, nous avions très souvent recourt à ce produit qui pourrait vous faire croire en Dieu (si celui-ci ne nous laissait pas quotidiennement dans la merde) ; je veux paler de l'oeuf que nous accomodions le plus souvent en omelette ou en soufflé (ah les soufflés !). Comme je me débrouillais pas trop mal en cuisine (la concurrence n'était pas impitoyable) je me suis retrouvé bientôt à élaborer les omelettes et les soufflés (ah les soufflés !), lors de nos soirées. J'ai développé un savoir-faire empirique et barbare reconnu par le cercle de mes amis et qui (je me le demande à présent) participa peut-être d'une manière déterminante dans la conquête de l'héritière sur laquelle j'avais jeté mon dévolu ! Qui sait où vont se loger les mystères de l'amour ?Dans le texte remarquable que tu consents à nous livrer, il y a - il me semble - une absence : le battage des oeufs. La mère Poulard l'avait transformé en attraction touristique. Le battage des oeufs est fondamental - me semble-t-il - pour acquérir cette bave qui doit légèrement ourler des lèvres de l'omelette repliée en deux (bien entendu). L'omelette est l'un des plats les + érotiques que je connaisse. L'omelette elle-même doit présenter une peau légèrement hâlée, perlée de beurre (sans excès). L'omelette baveuse appelle la salade dotée d'une vinaigrette soutenue. Pour moi la reine des omelettes est celle fourrée aux cèps. Des ceps bien fermes que l'on aura pris soin de faire revenir au préalable dans une poele, et que l'on recouvrira du liquide oncteux et mousseux des oeufs battus additionnés d'un peu de lait et d'un peu d'eau (un doigt de crème fraiche constitue un bonus), une pincée de fleur de sel, et si on est en verve quelques poussières de noix de muscade."
Quand est-ce que tu nous en fais une d'omelette baveuse ?
RépondreSupprimerJe m'inscris tout de suite, mais à une condition : après avoir dégusté l'omelette, il faut que tu nous présentes ta recette dans un langage érotico-poétique de même nature que celui que tu utilises dans ton commentaire OK ?