Résumé d’un article du Monde du 3 novembre :
L’alimentation représente au moins 15 % de la demande globale d’énergies fossiles selon une récente étude récente menée par la Global Alliance for the Future of Food.
Les étapes les plus consommatrices en énergies fossiles sont celles de la transformation et du conditionnement (42 %), suivies par la distribution et le gaspillage alimentaire (38 %).
En vingt ans, la distance parcourue par notre alimentation s’est rallongée de 25 %, augmentant les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
Nos régimes ont aussi évolué vers une consommation accrue de produits transformés, emballés et industrialisés, et la tendance a gagné les pays à faibles et moyens revenus.
Par ailleurs, la production d’intrants issus de la pétrochimie représente 20 % de la consommation agricole d’énergies et est en forte expansion pour la fabrication d’intrants chimiques et de plastique.
Pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles, il est indispensable de développer l’agroécologie et les approches agricoles régénératives et, à titre individuel, d’opter pour une alimentation plus végétalisée et moins transformée.
Les principaux freins au changement sont les intérêts des grandes entreprises à maintenir le système actuel de dépendance aux engrais et aux pesticides.
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