Je me suis laissé tenter par le dernier roman de cette auteure canadienne dont la 4ème de couverture vante "l'exubérance, la chaleur et le génie". Elle était également à l'honneur ("en réclame" disait-on jadis) dans une librairie indépendante d'Angoulême. Et puis une de mes sœurs m'en avait parlé avec beaucoup d'enthousiasme.
Dois-je avouer que je ne suis entré à aucun moment dans ce livre ? Cette histoire de rédemption - du gentil metteur en scène licencié par de vilains politicards et d'un groupe de taulards qu'il parvient à faire jouer "Tempête" de Shakespeare -, d’hallucinations liées à son chagrin de père qui a perdu sa fille (parvient-on à croire en ces dialogues entre le père et le fantôme de la fille ?), de montage abracadabrantesque d'une mise en scène tordue qui fait chuter les politicards et permet l'assouvissement de la vengeance de l'ex metteur en scène déchu, le tout dans un style, la plupart du temps, navrant, m'ont ennuyé ; de telle sorte que, ne souhaitant pas perdre la totalité de mon investissement (21 € TTC + le temps passé à le lire) j'ai survolé la seconde moitié du bouquin.
Je ne le recommanderais même pas pour la plage. C'est dire !
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