lundi 24 octobre 2011

Des vies d'oiseaux


Encore une magnifique écriture que celle de Véronique Ovaldé qui, avec "Des vies d'oiseaux" (sélectionné au Goncourt), nous livre une histoire assez romantique dans laquelle elle met en scène plusieurs "oiseaux" qui s'échappent, pour certains de leur cage dorée, pour d'autres d'une certaine misère existentielle, afin de vivre une vie choisie, libre.
Le roman commence comme un polar puisqu'il y a un policier, le lieutenant Taïbo "...un homme long et maigre, d'une maigreur de fruit sec - quelque chose qui n'est en rien appétissant mais dont le peu de chair recèle un sucre acidulé. Les joues étaient creuses et les pommettes saillantes, ce type d'homme a le visage hâlé, de mauvaises dents et le regard perçant, c'était un visage et un corps de paysan pauvre,...", appelé par une dame du quartier chic de Villanueva qui veut lui signaler qu'elle a découvert que des personnes s'étaient installées dans leur magnifique villa pendant leur absence. A proximité, d'autres villas de riches propriétaires ont connu les mêmes intrusions. La dame chic, Mme Vida Izarra, est mariée avec un nouveau riche, Gustavo (golf, 4x4 aux vitres fumées,...), et parait s'ennuyer fermement dans sa villa de la "colline dollar". Elle a également une fille unique, Paloma. Il se trouve que Paloma a disparu... Taïbo va enquêter et interroger Vida. Vida est une très belle femme qui détonne dans ce milieu guindé et suffisant de mâles m'as-tu-vu qui ressemblent à des skippers à longueur d'année. C'est qu'elle vient d'un village de la montagne, Irigoy, dans lequel une légende rapporte que "des indiens copulaient avec des chiens et que les bestioles qui étaient nées de leurs amours déviantes vivaient dans des grottes vers le nord."
A vous !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire