Le lecture du "Monde" (surtout le week-end, surtout quand le temps est complice) est toujours un moment précieux. (Je voulais dire quelque chose qui signifierait tout à la fois : intéressant, délicieux, agréable, savant).
Donc, N° date du dimanche 13 et lundi 14 février. Évidemment, on commence par la 4ème de couverture !
Tiens : le forfait (de téléphone) et le forfait (pénal) sont homonymes ; vous y aviez pensé ? Y a-t-il un message subliminal ?
Je ne connaîtrais jamais Philippe Grenier de Monner, passionné d'archéologie et de gravure, ni Virginie d'Abrigeon Baghassarian, dit nana ; ils figurent au "Carnet". Dommage.
Baiser succion, baiser pulsion, baiser fusion. On aura été averti : "quand les couples ne s'embrassent plus, il y a là un mauvais présage pour le devenir de leur union."
Deux pleines pages sur les deux derniers "pharaons" d'Egypte ; des "raïs". Il ne fait pas bon être dictateur ; l'un s'est fait assassiner et l'autre est contraint de "dégager".
Pendant ce temps M. Wang, riche et jeune homme d'affaire chinois installé en France envisage de racheter une partie du port du Havre pour importer des tongs, des fleurs en plastique et des jouets jetables au bout de 24H, et exporter des produits de luxe made in France. Sans doute pour gagner encore plus d'argent. C'est beau le commerce international.
La médiatrice est merveilleuse ; elle nous rappelle la parabole de Charles Péguy sur le bâton de chaise qui illustre le goût du travail bien fait : "Toute partie, dans la chaise, qui ne se voyait pas, était exactement aussi bien faite que ce qu'on voyait. C'était le principe même des cathédrales." Et puis elle continue en nous apprenant ce que c'est qu'un ombudsman et la résipiscence.
La biodiversité est malmenée : la "Myotis lucifugus" est en train d'être décimée par le "Geomyces destructans" qui porte bien son nom ; et c'est dramatique. Vous rigolez ? 16 états des USA sont touchés par cette maladie qui décime les chauves-souris. Vous rigolez encore ? Ce petit animal très vilain mais inoffensif tient une sacrée place dans l'équilibre naturel : il consomme des insectes qui détruisent les plantations, il participe à la pollinisation et son guano (on en apprend des choses !) fertilise les champs. Vous rigolez toujours ? Quelques cas viennent d'être détectés en Europe !
L'Egypte toujours qui démontre que l'homme peut ne pas subir éternellement l'histoire, mais la faire également. Quelle leçon !
Certainement pas drôle d'être russe ; la preuve : ils ne se reproduisent plus et ils seront 24 millions de moins en 2050. Moins de bouches à nourrir bien sûr, mais surtout moins de bras pour les nourrir ; ce qui finalement est bien plus grave.
Un bon moment passé sur votre blog, merci :)
RépondreSupprimerMerci. A bientot j'espere.
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