vendredi 18 février 2011

La nuit juste avant la forêt



Un homme, un étranger, est sur un lit d'hôpital. Son visage est ensanglanté et il est dans un état de délabrement physique certain. Il a du mal à respirer et à tenir debout. Il a été attaqué par une bande de loubards. Il se lance dans un monologue parfois violent, parfois tendre, toujours pathétique. Il semble interpeller un inconnu. Il crie sa haine du monde ordinaire ; celui des manipulateurs, des bouffeurs, des profiteurs, de "tous ces cons" qui lui "sapent le moral". Une femme croisée sur un pont juste une nuit, qu'il aime, et qu'il ne parviendra plus à retrouver malgré son nom qu'il écrit sur tous les murs de la ville.
Son rêve, juste se coucher à l'ombre d'un arbre.
Romain Duris, seul en scène pendant 1H30 au Théâtre de l'Atelier, est remarquable dans cette véritable performance d'acteur. Le texte de Bernard-Marie Koltes ne m'a pas toujours convaincu. Dommage.

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