mardi 19 avril 2011

Solaire


Moyennement lumineux ce dernier livre de l'anglais Ian McEwan. L'histoire d'un Prix Nobel de physique, marié 6 fois, invétéré coureur de jupons, lubrique, gras du bide, velléitaire, capable de vivre dans une crasse procrastinatique, escroc et plagiaire qui s'entiche de développement durable . C'est bien écrit mais sans fulgurance. On rigole bien trois ou quatre fois sur 389 pages (et c'est plutôt au début) ; l'Angleterre est égratignée par endroit et l'histoire s'achève en queue de poisson. C'est maigre pour quelqu'un qui est "considéré comme l'un des écrivains anglais les plus doués de sa génération"*! Dans le style "histoires loufoques", on peut lui préférer Paasilinna.
* c'est pas moi qui le dit mais son éditeur en 4ème de couverture...
Extrait (1ère phrase du roman) :
"Il appartenait à cette classe d'hommes - peu avenants, souvent chauves, petits et gros, intelligents - que certaines belles femmes trouvaient inexplicablement séduisants. Du moins le croyait-il, ce qui semblait suffire à en faire une réalité."

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