dimanche 30 janvier 2011

Citations


"Le roman est aujourd'hui le seul observatoire d'où l'on puisse considérer l'espèce humaine dans sa totalité." Ernesto Sabato (Écrivain argentin)

"On est toujours plus trompé par défiance que par confiance." Cardinal de Retz (1613-1679)

vendredi 28 janvier 2011

Découfflé et Novarina

L'un danse avec des corps, à Chaillot ; l'autre danse avec des mots à l'Odéon. Le spectacle du premier cède à quelques paresses. Celui du second gagnerait à s'alléger. Il y a du talent, bien entendu ; on a envie de dire : c'est la moindre des choses ! Mais le talent avec une traîne de regrets. Dommage. Mais dans tout ça - et après tout ça - il reste encore beaucoup de matières pour rêver.

Zut !!!!

Zut : j'ai laissé passer le cap des 5.000 visites ! Que je ne l'eusses su plus tôt ! Comme le marin qui s'est assoupi au large du Cap Horn, et regarde s'éloigner le rocher mythique avec le regret définitif de l'occasion manquée, me voilà reparti vers d'autres horizons, d'autres latitudes et je pense avec un peu de tristesse à cet anonyme 5.000 ième visiteur que je ne connaitrais jamais et qui, pire, ne se connaîtra jamais non plus lui-même (en tant que 5.000ème visiteur) ! Et le 5001 unième ? S'agissait-t-il d'une blonde capiteuse avec une chevelure comme "un ouragan d'or endormi" (a "sleepy golden storm") ? Une brune fatale, forcément fatale, au regard cruel autant que lascif, une sorte de Reine de Sabat escortée des volutes fiévreuses des parfums les plus diaboliques ? Ou bien un étudiant boutonneux égaré sur mon blog croyant y trouver la réponse aux questions existentielles que tout étudiant boutonneux normalement constitué devrait instruire à la veillée plutôt que de gaver son site Facebook d'allusions crétines ? Ou bien mon chat ? (non : mon chat ce n'est pas possible).
Que le 5000 ième et le 5001 unième osent se dénoncer ! Courage !

lundi 24 janvier 2011

Attention

Un petit mot d'attention a Gerard qui est le seul promeneur sur ce blog a laisser des commentaires ; je lui dois bien ca.
Alors, une petite precision sur les photos "IPhoniennes" (voir plus bas) ; elles ont toutes ete prises a Rouen, sauf la passerelle suspendue, a Lyon.
La "A" anarchiste etait tagge sur le lit artificiel d'un petit cours d'eau qui passe dans des vieux quartiers. Le type a cheval, c'est Napoleon. Les voutes sont celles de l'admirable cathedrale. La tete de mort en bois n'est qu'une parmi des centaines sculptees sur des pans de bois qui composent les facades d'un ancien ossuaire. La tete du Che (?) figurait dans une ruelle, sur un pignon d'immeuble, a 3,00 m du sol.

samedi 22 janvier 2011

Zapping 3

Une lectrice attentionnée m'avait signifié son intérêt pour cette rubrique. Je vois que ses encouragements datent déjà et que je n'ai rien produit dans ce sens. Donc...
"Le Monde" datée du samedi 22 janvier 2011.
Formidable Sylvain Wotan de Bougival dont un texte figure en dernière page de ce N° (je regrette pour les lecteurs plus rationnels : ma lecture du "Monde" s'engage toujours par la dernière page).
Il nous alerte tous : "Parents, votre responsabilité est en jeu ! Ne faites pas des profs de vos rejetons. Payez-leur une bonne école de commerce, ou bien dites-leur de devenir avocats d'affaires formés à utiliser les failles des lois pour permettre à de grosses sociétés d'accroître leurs bénéfices. Avec un peu de chance, pas mal d'entregent et beaucoup de culot, l'un deux finira bien par se faire élire président de la République et à devenir le garant des lois et le symbole des valeurs à la mode."

Alexandre Lacroix a coordonné un dossier dans "Philosophie magazine" sur le rapport entre les français et la démocratie. On est plutôt fiers car nous sommes profondément attachés à des choses comme : "une répartition équitable des richesses entre les citoyens, une égalité devant la loi, une interdiction des discours haineux, racisme et antisémites dans la sphère publique..." Le commentaire de Lacroix est le suivant : "nous nous trouvons dans une situation inédite et passionnante où les valeurs de la démocratie sont opposées à la logique de la représentation." "Nos gouvernements sont oligarchiques." "Le pouvoir de tous est accaparé par une petite minorité qui s'autoreproduit." Et de citer Napoléon qui considérait que "l'Histoire est un théâtre. Sur la scène il y a des dirigeants qui feignent d'avoir prise sur le cours des choses. Mais, en réalité, ce sont des comédiens, qui n'en savent pas plus que le public"
La météo annonce -16°C à Montréal, et pourtant, "nous connaissons actuellement et globalement la période la plus chaude depuis 125.000 ans", comme l'affirme un climatologue sérieux, James Hansen. Il ajoute : "Je m'attends à ce que 2012 soit l'année la plus chaude jamais enregistrée". Rendez-vous dans quelques mois pour vérification. Un conseil : si on vous propose de reprendre une petite affaire ; préférez la vente de sorbets à celle des marrons chauds !
"Des hackers ont détourné 28 millions d'euros de quotas de CO2" : pour accompagner les spaghettis à la place du gruyère ?

Suzanna York est morte ! Extraordinaire danseuse désespérée de "On achève bien les chevaux" de Sidney Pollack (à revoir impérativement).
"Des domaines viticoles, aux terrains immobiliers, du tourisme aux voitures de location, rien n'a échappé à leur rapacité", au sujet de la bande à Ben Ali. Je me dis que je ne suis jamais allé en Tunisie ; mais que ça pourrait maintenant être l'occasion...
584.453 € de plus-value sur les stock-options de Mr Mesrallet. On est très content pour lui car on l'imaginait dans le besoin (si, si !). Ce montant correspond à 428 fois le smic mensuel, soit : 35,6 années de smicards. Arrivé là, pourquoi pas 40 années ou 50 même ? Faut pas être mesquin !
Quand nos élites comprendront-elles que le déséquilibre indécent sur cette planète entre des toujours plus riches et des toujours plus pauvres nous conduit tous dans le mur ? C'est simple, non ? Pas besoin d'avoir fait Polytechnique !

jeudi 20 janvier 2011

L'immobilier, le sens des valeurs



Je vous l'avais promis, vous en aviez rêvé ; je vous le fais (ce petit compte-rendu de l'intervention de Luc Ferry au 36ème Forum CBRE Richard Ellis).
En italique mes propres réflexions (pas grand chose !).

Il est intelligent le bougre. Vous me direz : "au royaume des aveugles...". Mais quand même ! On peut imaginer que l'intervention est rodée (aucune allusion à l'immobilier), qu'il a déjà du servir à plusieurs reprises de ce bon potage où baignent en abondance : bons mots, citations, ironie, références historiques, philosophiques, vers, etc. ; force est de constater que l'homme est un tribun honorable, servi par un débit de parole remarquable.
L'individu est un intellectuel de droite, et il ne s'en cache pas.
Mais quel fut le potage ?
Une grande idée : en Europe, nous assistons à une déculpabilisation de la peur ; cette passion jadis infantile et honteuse, nous, adultes, l'assumons désormais totalement. Notre monde a ainsi peur de tout. Nous sommes passés d'une philosophie des Lumières à une philosophie de la peur. Exemples : l'environnement, l'école, la culture, l'argent, les valeurs, ... Mais surtout, nous avons peur de la Mondialisation. (ici, il ne s'agit pas du thème de la sécurité ou des émigrés, mais des thèmes de gauche que l'on brocarde).
2 raisons :
1) déconstruction des valeurs traditionnelles
2) la famille moderne fondée sur le libre choix
Concernant le point 1), Luc Ferry cite : la figuration dans l'art qui a été cassée, la nouvelle vague au cinéma, le nouveau roman en littérature, la remise en question de l'harmonie en musique, le regard sur l'école, la révolte contre la morale bourgeoise (68), etc. Cette déconstruction a été portée par 2 choses :
1) la fin du monde paysans
2) le statut des femmes
Dès 1850, avec le mouvement qui s'appelait la "Bohème", on voit apparaître des révoltés contre l'ordre bourgeois.
Mais derrière la Bohème, il y avait des bourgeois qui poussaient.
Il a fallu que les valeurs traditionnels soient déconstruites par des jeunes gens révoltés pour que nous puissions entrer dans l'aire de la consommation à outrance.
Plus vous avez des valeurs culturels fortes et moins vous allez au supermarché ! (En fait : la révolution fait le lit des forces qu'elle prétend combattre et seuls les intellectuels tirent leur épingle du jeu).
La preuve : les 68tards sont tous à droite maintenant (et encore plus que moi qui était déjà à droite avant !)
Concernant le point 2) "l'invention de la famille moderne" en Europe ; c'est un véritable bouleversement politique.
Jadis (au Moyen-Age) :
1) on ne se marrie jamais par amour
2) le mariage est une sorte de contrat social avec la communauté (le village)
Avec le salariat, le couple échappe au contrat social. Le mariage d'amour nait dans la classe ouvrière. 3 conséquences :
1)l'invention du divorce
2)l'amour des enfants
3)la fin du sacré
Concernant ce 3ème point, il faut s'interroger sur ce qui nous ferait accepter de nous sacrifier. Hier c'était Dieu ou la patrie. Aujourd'hui, c'est des êtres humains, et nos proches en particulier. (et pour certains : le fric)
Mais, attention : tous les c... qui disent que c'est un repli sur la sphère privée et une montée en puissance de l'individualisme sont vraiment des c... (tu parles !)
Et de conclure sur cette phrase : "je déteste l'indignation (référence à Hessel, humaniste de gauche) et je préfère l'intelligence et le courage (comme si Hessel n'en avait pas !). Je suis hésitant."
Le rapport à l'immobilier ? Evident, non ?
Ci-dessous un copain qui s'interroge sur le sens des valeurs (dans l'immobilier).

dimanche 16 janvier 2011

Veinard(e)s

On a (presque) tout changé à droite !

Regards IPhoniens






samedi 15 janvier 2011

Le monde d'hier


Immense et ultime ouvrage de Stefan Zweig, écrit en 1941 quelques mois avant de se donner la mort au Brésil (février 1942), "Le monde d'hier" est un témoignage bouleversant sur une période exceptionnelle dans l'histoire de l'humanité qui a vu toutes les valeurs établies depuis plusieurs siècles - en particuliers sociales, humaines et économiques - basculer complètement à une échelle qui englobait plusieurs continents. Cette période, c'est celle qui va de l'enfance de Sweig en Autriche (il est né en 1881) jusqu'en 1941. Elle comprend donc la chute de l'empire millénaire Austro-Hongrois, la 1ère guerre mondiale, les crises économiques, la montée en puissance et la prise du pouvoir d'Hitler, l'antisémitisme exacerbé, la déportation des juifs et des opposants, et le début de la seconde guerre mondiale.
Ce n'est pas un livre d'histoire, bien qu'il évoque avec beaucoup de précisions de nombreux évènements historiques ; ce n'est pas non plus un livre sur la nostalgie ou "passéiste", bien que le chaos est charrié un océan de douleurs et d'atrocités.
C'est le livre d'un homme, d'un humanisme acharné, européen convaincu, d'une immense sensibilité (quand l'intelligence n'a plus besoin de démonstrations ?), pétri de culture et qui va observer, impuissant, au naufrage de cette culture balayée par la barbarie.
On y voit également un intellectuel proche d'autres très grandes figures du monde littéraire ou des arts, nourrit de ces multiples rencontres et des amitiés fortes qui s'y sont développées : Romain Rolland, Richard Strauss, Rilke, Hofmannsthal, Freud, Rodin, Verhaeren, etc.
C'est un livre qui interroge sur une certaine fatalité du cours de l'Histoire ; fatalité qui peut conduire à la désespérance, et certainement au suicide pour des personnages comme Zweig qui se sentent responsables, en partie, de ce naufrage.
Il interroge évidemment sur le futur de notre époque ; pouvons-nous nous croire raisonnablement à l'abri de tels inhumanités ? Des évènements dramatiques comme le 11 septembre 2001, les krachs boursiers, les enjeux écologiques ne sont-ils pas autant de signes qui montrent à l'évidence notre fragilité et devraient nous alerter ? Comme les hommes de ce "monde d'hier" ne savons-nous pas "voir" ? Ne saurons-nous pas agir ?

jeudi 6 janvier 2011

Le jour ou Nina Simone a cesse de chanter


Un texte sur l'intolérance religieuse, la guerre - celle du Liban en particulier -, sur le déshonneur - celui des hommes et celui des femmes qui ne sont pas équivalents -, la liberté de la femme sur une terre dominée par l'homme et le prétexte religieux, un texte sur une descente aux enfers d'une jeune femme "libérée", qui interroge aussi sur l'éducation. Une écriture de combat, sans fioritures.
Le texte a été repris en pièce de théâtre à succès depuis sa consécration à Avignon en 2007. Elle est jouée par Darina al-Joundi, "l'héroine" (sans jeu de mot) du texte.
Merci a MBP qui m'a offert ce livre, et qui se reconnaitra si elle dérive jusqu'à ces quelques lignes.

mercredi 5 janvier 2011

Les anonymes de R.J. Ellory


L'auteur de "Seul le silence", policier dont Everybody Knows ne cesse de faire l'éloge, récidive avec "Les anonymes", un roman qui ne ménage pas le système américain et son bras armé, la CIA. Une série de cinq meurtres de femme perpétrés avec une violence inouïe, et selon un rituel identique (étiquette au cou des victimes, position indécente du corps et odeur de lavande) vont entrainer l'inspecteur Miller dans une histoire jonchée de cadavres où les individus sont autant d'anonymes, où toutes les portes se ferment à chaque indice possible, et où la collusion entre le pouvoir et l'argent ne fait aucun quartier.
Écrit avec beaucoup d'intelligence et de rythme, ce livre, iconoclaste vis-à-vis de la toute puissance de l'impérialisme américain, n'est absolument ni "trash" ni "gore" mais au contraire assez élégant, distillant son suspens page après page, jusqu'au dénouement final ... que nous laisserons (forcément) en suspend !
Les 689 pages ne permettent pas de le lire d'une seule traite ; dommage, car devoir refermer un livre comme celui-là le soir pour aller se coucher est un vrai déchirement !

dimanche 2 janvier 2011

My fair lady


Belle surprise que cette comédie musicale qui fit longtemps les grandes heures de Broadway et qui a investi le Théâtre du Châtelet jusqu'à cet après-midi.
Des acteurs parfaits dotés de voix remarquables, une mise en scène comprenant des chorégraphies bien troussées, de très beaux décors et un accompagnement musical vif et enjoué ; quoi demander de plus ?
L'histoire ? Un éminent linguiste - et célibataire endurci - se targue d'éduquer en quelques mois une jeune marchande de fleurs à l'accent et aux manières frustres et de la faire paraître duchesse dans le beau monde. Il s'agit pour lui d'une sorte d'expérience et d'un pari. Pour la belle il en est, en final, tout autrement...
Au passage l'auteur égratigne le snobisme mondain et les mysogines ; les plus heureux sont les gens simples ; les plus honnêtes ne sont pas forcément les "honnêtes gens".
Le fantôme d'Audrey Hepburn était-il dans la salle ?
Merci à MCF et TF de nous avoir donné l'idée de ce spectacle. Ils se reconnaîtront si d'aventures ils devaient s'égarer jusqu'ici.

Le joueur d'échecs


"Le joueur d'échecs" est la dernière petite nouvelle écrite par Stefan Zweig depuis sa retraite de Pétropolis dans les environs de Rio de Janeiro, juste avant de se donner la mort en février 1942. Comme pour "Amok" ou "La ruelle au clair de lune" (cf commentaire du ...), l'un des thèmes majeurs du récit est la passion ; celle qui s'empare de certains hommes jusqu'à les conduire parfois vers un destin tragique ("Amok"). Ici, il s'agit du jeu d'échecs dont Zweig avait acquis un manuel dans lequel figuraient des parties de grands maîtres qu'il s'exerçait à rejouer quelques mois avant sa mort. Il est donc très probable que les affres mentaux issus du travail des combinaisons et des stratégies auxquels M. B. se soumet, Zweig a pu, sinon les subir, du moins en imaginer la teneur.
Comme souvent chez Zweig, la construction du récit est "enchassée" et l'auteur est le confident d'un drame ; ici, les performances exceptionnelles de M. B. lui viennent d'une expérience tragique subie lors d'une séquestration par les nazis.
Au passage, on peut remarquer que Zweig (même exilé en Amérique du Sud) semble parfaitement informé, en septembre 41, de l'existence des camps de concentration nazis ; même s'il n'est pas au fait de toute l'horreur que le monde entier a pu découvrir lors de leur libération.
Zweig aborde également le thème de l'intelligence, ou plutôt des formes d'intelligence : "l'innée" qui peut-être frustre, exclusive dans un domaine, et en définitive inhumaine, et "l'experte", construite sur quelques dispositions mentales et un travail de forcené. Dans l'un ou l'autre des cas, elles ne constituent un intérêt que sur le plan clinique ou de la curiosité.
La prétention, la bêtise, la suffisance grotesque que Zweig abhorre, sont également décrites au travers du comportement de ce MacConnor, un ingénieur écossais qui "avait amassé une grosse fortune en creusant des puits de pétrole en Californie" et qui "était de cette espèce d'hommes qui ont réussi et sont si pleins d'eux-mêmes qu'ils ressentent comme une humiliation personnelle de perdre, fut-ce une inoffensive partie d'échecs."
L'histoire se passe sur un paquebot, lors d'une traversée New-York - Rio de Janeiro; un espace clos : une métaphore de l'exil ?

Belle lecture (évidemment).

samedi 1 janvier 2011

Le point d'ironie



On m'a demandé ce que représentait ce petit signe au revers de mon manteau.
Il s'agit d'un signe de ponctuation inventé par l'écrivain français Alcanter de Brahm à la fin du 19ème siècle. Il est très peu - voire pas - utilisé alors qu'il veut signifier un passage ironique dans un texte.
On peut le rapprocher de l'"émoticône" ;-) .
Repris en 1997 par la styliste Agnès B. à l'occasion d'une discussion avec l'artiste Christian Boltanski, il correspond au titre d'une publication périodique, elle-même support d'une oeuvre réalisée par un artiste (à ce jour 50 n° sont parus).
C'est aussi le point d'exclamation des poètes !...

Le cadeau du jour de l'an

Vous êtes toujours des veinards : on a tout changé (ou presque) à droite !

The first surprise of 2011

Le parc de Bagatelle pour soi (ou presque) et que les murs ont plus que des oreilles !