Toujours beau, toujours frais, ce quartier de Bécon ; comme un jeune premier !
Présents au GVPKBB ce matin : Martine, Anne-Marie, Pascal, Philippe, puis Monique, Gérard, Gilberte et Roland (et Utah).
Les premiers débats portent sur les dernières déclarations de l’Ubu américain concernant les taxes à 104% pour les produits chinois. Comment vont-ils réagir ? Faut-il boycotter les produits US (chacun regarde comment il est habillé ; New Balance : c’est américain ? Et Timberland ? Et mon jean ?). Un conseil : Exit Waze, FaceBook, Instagram, Netflix, et autres chaînes US, X (à remplacer par Mastodon), ChatGPT (à remplacer par Mistral) et Safari (à remplacer par Quant). Ne garder au mieux que WhatsApp.
D’autres échanges ? Les terres rares que les chinois vont garder chez eux. Plus de téléphone ? De l’avis unanime : on soufflera !
Dîner chez des amis à Montreuil hier soir. Arrivée par Vincennes. Contraste saisissant entre la ville bobo et la ville bourgeoise.
Lu en 2h, le nouvel opus de Giuliano dei Empoli, « L’heure des prédateurs », est écrit dans une veine très sombre mais de façon brillante (ce qui peut paraître paradoxal, mais le lecteur aura compris). Au terme du bouquin, on peut s’imaginer dans la position de l’estivant sur la plage qui voit arriver la vague d’un tsunami. Pas moins.
Je gratifie l’exemplaire en vitrine du magasin de presse d’un post-it soulignant en majuscule le caractère INDISPENSABLE de sa lecture pour se donner la force d’entrer en résistance. Bilan : je décerne au Relay H de la gare de Bécon les Bruyères le titre de Relay H le plus gaucho-wokiste de la terre.
(Mister Bollo, je revendique l’entière responsabilité de cette nomination).
Notre JM est souffrant, redoute le (ou la) Covid, mais il est toujours à son poste. Dans un râle de mourant, il me confie qu’il va refaire dans les jours qui viennent un poulet Tikka.
Je suis arrivé trop tard pour conseiller un Abuelo à une lectrice potentielle, laquelle semblait chercher désespérément un livre inoubliable. La pauvre est repartie sans rien !
Une vieille dame est passée sur le pavé du parvis à pas mesurés arborant un masque avec une gueule de chien. L’effet était saisissant, mordant même. Mais comme ce spectacle s’est produit alors que dans le même temps trottait une jolie jeune femme en jupette, l’attention de ces messieurs du GVPKBB s’est concentrée sur la paire de gambettes.
La parole du jour de Donald Ubu-Trump : « dans mon cas, j’aime prendre une bonne douche qui prend soin de mes cheveux magnifiques ».
C’est ainsi que les hommes vivent.