lundi 10 février 2025

Ce matin au kiosque 93 : Jean sans Peur, l’IA, sexe et grattage

Revenons à des fondamentaux, comme on dit en rugby.

Info météo : temps humide qui serait propice à une belle récolte de champignons si un rayon de soleil et quelques degrés supplémentaires voulaient bien honorer notre territoire de leur présence.

Casting : (par ordre d’arrivée à l’écran) JM, Christiane, Gilles, Sophie et Paul, Robert, Genevieve, René, et le Marseillais (avec la participation du…).

1er débat : IA or not IA, that is the question.

Christiane lance (avec courage) le débat. Les avis sont partagés, vous pouvez l’imaginer. Au passage, j’apprends que Macron et « Delamèche » se sont frittés. Certains applaudissent à la pluie de dollars qui nous parvient comme une manne céleste, d’autres rechignent et osent penser que tout ce fric pourrait servir à autres choses qu’à engraisser des actionnaires, aller encore plus vite (vers où ? Pourquoi ? Et pour quoi ?) et appauvrir la biosphère (j’en suis).


2eme débat : René qui est arrivé avec des petits yeux a-t-il fait l’amour toute la nuit ?

Débat rapidement clos, René noyant le poisson dans la piscine de Courbevoie dont il nous apprend qu’elle est à l’arrêt. Gilles est surpris, voire révolté, que les douches hommes et femmes soient distinctes. René ajoute encore à la rigueur de ce règlement en précisant qu’il est interdit de chahuter, que le slip et le bonnet sont obligatoires, qu’il y a des lignes d’eau réservées pour chaque nage, etc. Gilles déplore que le string soit prohibé. Peut-être serait-il possible de mettre ce sujet à l’ordre du jour d’une prochaine niche parlementaire (avant de le soumettre à un référendum populaire).

Robert nous a apporté des croissants bien que les croissants soient périssables (vous ne voyez pas le rapport ?).


3eme débat : les vieux retraités sont-ils tous des emmerdeurs ?

C’est la position de Gilles qui vient de vivre l’expérience banale d’une petite vieille qui a « crassussé » à la pharmacie. (Pour ceux qui ignoreraient ce que « crassusser » signifie, il s’agit d’un terme de l’argot militaire qui veut dire tricher ou passer devant dans une file d’attente). On réconforte Gilles qui, après un accès de colère risque l’AVC ou la dépression, en lui disant que la vieille dame l’a pris pour un jeune homme et s’est sentie légitime de lui dire, après qu’il lui ait fait remarquer qu’elle crassussait, « mais vous ne voyez pas que je suis âgée ! », tout en lui filant un coup de canne dans les roustons (là, je brode, mais vous ne pouvez pas reprocher à un romancier…).


4eme débat : sujet relatif au grattage par le Marseillais.

Le Marseillais est un gratteur compulsif. Il gratte les tickets de la FDJ qu’il achète au bar d’en face. Ce matin, il n’a perdu que 2€. Mais un jour, il nous a confié que la chance lui sourirait. Vous me conjuguerez le verbe gratter au futur, au conditionnel et au subjonctif. Que je gratasse. En attendant, Le Marseillais nous permet de payer moins d’impôts. On ne souligne jamais assez l’esprit de solidarité des gratteurs de la FDJ.


JM, j’allais oublier JM ! Rassurez-vous : il a parfaitement digéré son œuf mayo, ses côtelettes d’agneau-frites et sa crème brûlée, de samedi midi au Rallye et le tout à 20€ (mais je l’ai déjà dit). Francois-Regis Gaudry, si tu nous lis…

JM me redonne le livre « Moins! » de Kohei Saito, que j’avais prêté à la « petite grande Dame de Bécon ». 


Hier, je suis allé au 20, rue Étienne Marcel. Vous ignorez probablement ce que je suis allé faire à cette adresse. Peut-être même que vous en avez rien à cirer. Eh bien, je vais vous le dire quand même : rendre visite aux fantômes de Jean sans Peur, de Charles VI (vous vous souvenez ? le Bal des ardents en 1393 au cours duquel le roi et un certain nombre de dignitaires déguisés en homme des bois se sont cramés avec la torche du duc d’Orleans) et d’autres prétendants au royaume, lesquels se faisaient régulièrement trucidés. A cette adresse, se dresse (aïe !) les restes (re-aïe) d’une demeure seigneuriale : une tour médiévale, la Tour Jean sans Peur, dont les 5 ou 6 étages sont desservis par un escalier en colimaçon et en pierre. Chaque étage dispose d’un espace latrines. Au passage, vous observerez les marques des compagnons-tailleurs gravées dans la pierre et un plafond sculpté présentant trois arbres et leurs ramifications enlacées  figurant les symboles de trois familles royales (pour plus de détails, voyez Le Chat, l’app française d’IA).


Pour revenir à mon écoute des habitués de ce matin, à part qu’il fallait bien se nettoyer les parties génitales avant et après un acte sexuel, je n’ai vraiment rien appris de bien interessant. Et encore ça, je le savais déjà !


Si, une chose pour finir : il y a un client chevelu et barbu et sourd qui a hurlé dans le kiosque que « merde, c’était le bordel ! », car sa carte bancaire refusait de marcher (la plupart des personnes présentes ont pensé, inconsciemment ou non, que ça devait être de la faute d’Anne Hidalgo).

Ce matin au kiosque 92 : Kessel, Couteraux, Mouchot et le Rallye

 « … cette haute steppe (…) était pour lui, (…), une grande feuille de sagesse à la surface de laquelle les plus faibles replis du sol traçaient les signes d'un alphabet éternel. »

Quelle phrase sublime ! Une, parmi des dizaines (peut-être des centaines) que renferme « Les cavaliers », le roman de Kessel publié il y a plus d’un demi siècle (1967), qui fait paraître bien pâles certains de nos romans actuels pourtant portés au pinacle des temples littéraires…

Je vous parle de ce livre, car je suis en plein dedans et que c’est un indicible bonheur que j’aimerais pouvoir faire partager à mes contemporains (tout du moins ceux qui se sont éloignés de la lecture ou n’y ont jamais été sensibles).

Et puis, évoquer un livre dans une chronique générée par un lieu où il est possible d’en acquérir ne devrait pas paraître si incongru ; n’en déplaise aux esprits chagrins qui préfèreraient retrouver la ritournelle de la météo et du casting de cet épisode.

Et puisqu’il s’agit d’une chronique un peu rebelle, deux mots d’un personnage qui aurait été surpris de se savoir figurer, à deux siècles de distance, dans pareil exercice d’écriture : François Couteraux (1740-1830). Ce lyonnais d’origine, maître-maçon, inventeur, architecte autoproclamé, écrivain et lobbyiste avant l’heure, appartient à la foule des précurseurs géniaux versés dans les oubliettes de l’histoire, comme Augustin Mouchot (1825-1912), inventeur du four solaire dont l’invention fut torpillé par des défenseurs des énergies fossiles. 

Couteraux n’eut de cesse dans la seconde partie de sa vie (une reconversion) que de vanter, par l’exemple et la théorie, les vertus de la construction en pisé. Nos aïeux étaient sans doute moins sots que nous qui n’avons jurés tout au long du XXe siècle (et encore maintenant, mais dans une moindre mesure) que par le béton et l’acier : des milliers de bâtiments de toute nature furent édifiés en pisé un peu partout dans le monde. La guerre de 14-18 qui décima la plus grande partie des ouvriers-piseurs réquisitionnés pour étayer le front de 800 km de tranchées, le développement des infrastructures routières et du marché du ciment, eurent raison de cette technique constructive à laquelle l’urgence d’une sobriété énergétique dans l’industrie de la construction devrait redonner des lettres de noblesse, au terme d’une amnésie de près d’un siècle.

Cette chronique, dont le lecteur fidèle aura relevé la fantaisie, ne peut oublier de mentionner la pierre blanche qui marquât ce samedi 8 février, puisque le conclave se fit, partiellement, hors les murs, au restaurant « Le Rallye », où quelques unes des célébrités de la confrérie des habitués se régalèrent d’un déjeuner à l’addition modeste (20€, entrée, plat et dessert). Je ne me joignis à la troupe que pour le café, insensible aux railleries qui voudraient prétendre que seuls les restaurants étoilés ont mes faveurs.

jeudi 6 février 2025

Ce matin au kiosque 91 : Ubu toujours, Nostalgie et 403

Si les gueux ne sont pas de retour, le froid auquel on les associe est bien là. Et pourtant, je vais rester une bonne 1/2 heure à l’affronter à la terrasse du kiosque tant ce qui s’est échangé ce matin fut passionnant. Mais avant d’affronter l’air mordant du dehors, un détour par le nid douillet de JM. 

C’est peu de dire que nous sommes consternés, sidérés, affligés, dépités, (les mots me manquent), pour qualifier notre état d’esprit : chaque jour amène son lot de conneries tragiques en provenance du couple Ubu-Musk. Dernier en date : prendre possession de la bande de Gaza, déporter les Gazaouis au diable (crime de guerre en passant), bétonner façon Riviera pour que les jeunes israéliens viennent, dans 5, 10 ou 15 ans, faire la fête parmi les fantômes palestiniens tués sous les bombes de Tsahal. « Tout le monde adore mon idée ! » proclame le Père Ubu. Musk n’est pas en reste : sans mandat légitime et épaulé par de jeunes supplétifs, il « dégraisse le mammouth » avec une rage inédite. On pensait que les USA, avec leur constitution, étaient à l’abri de ce genre de dérive. Preuve en est qu’il n’en est rien !

Faut-il espérer une révolte de la moitié des américains qui ont voté Kamala Harris ? A tout prendre, on préfèrerait que si chaos il devait y avoir, il reste « America first » (et only). L’Amérique, laboratoire de l’Europe ?

Par bonheur, nous avons eu droit à un voyage du côté des années 60 avec l’usine Solex, sa piste d’entraînement et le cynodrome, du côté du stade actuel ; l’évocation d’une grande demeure aristocratique qui était édifiée entre le boulevard de la Paix et la rue Armand Sylvestre, et dont la seule silhouette faisait trembler Gilles le Biker enfant ; les compétions de moto-ball (une sorte de foot avec des motos et un très gros ballon) ; les bidonvilles qui débutaient juste apres Charras pour s’étendre jusqu’à Nanterre : une vraie ville de ferrailleurs, chiffonniers, ouvriers travaillant dans les usines et les ateliers de mécanique des alentours, jusqu’à Levallois ; les échoppes et ateliers qui peuplaient l’Ile de la Jatte ; le surveillant général du lycée Paul Lapie, un homme sévère mais juste qui reçu, pour son départ en retraite, une 403 tellement il était au final populaire et apprécié, et qui serait surpris s’il savait que l’on parle de lui ici (tout comme le maire de Freudenstadt dans la Forêt Noire - ville thermale de villégiature jumelée avec Courbevoie - qui accueillit l’un de nos habitués alors âgé de 16 ans pour un stage de jardinier et quelques échappées au casino ; les blouses bleues pour les garçons et roses pour les filles ; etc. Quelle moisson ! Mais fichtre que ça caillait !

lundi 3 février 2025

Ce matin au kiosque 90 : L’affaire Bramard, Le sous-sol de La Défense, Le Parc de St Cloud et St Pie X

Voilà l’une des vertus du magasin de presse de la gare de Bécon les Bruyères : vous faire découvrir un polar, plutôt bien bâti, tant sur le plan du style que du scénario. 
« L’affaire Bramard » de Davide Longo, auteur italien de 54 ans, dispose d’un a priori positif supplémentaire (pour moi) : il intègre dans l’énigme la magnifique chanson de Cohen « Story of Isaac ».

Le personnage principal, Corso, est un ancien plus jeune commissaire d’Italie et, présentement, professeur d’histoire et d’italien (ça ne s’invente pas !). Il ne boit pas, ne fume pas, ne saute pas sur toutes les jolies femmes et porte des vieilles sandales en cuir sur des chaussettes. C’est un taiseux, bien sûr. Sa femme a été sauvagement assassinee par un tueur en série dénommé « Automnal », et, simultanément, sa fille a disparue ; il y a de cela 20 ans. A partir de là, il est parti en vrille d’où sa démission de la police et son intégration dans l’enseignement (d’aucuns pourraient y voir une chute de Charybde en Scylla). Et puis voilà qu’il se met à recevoir des lettres provenant de différents endroits de la planète, chacune contenant un fragment de la chanson de Cohen. Mais dans la dernière, l’expéditeur a commis une erreur…

J’ai retenu 2 belles phrases (mais il y en a des dizaines) : 

« La voix de Brassens tressait dans une chanson gaie les lambeaux d’un amour bien triste », et : « Le bâtiment, qui devait avoir été convenable autrefois, à voir ses vestiges, avait capitulé devant les mauvaises habitudes. La boîte de dératisation à un mètre de ses sandales résumait tout le processus. »

Quoi vous dire de plus ? Ce matin les quelques « habitués » présents se doraient la pullule sous les caresses insistantes d’un soleil d’une générosité douteuse pour un 3 février. Peut-être faudrait-il approvisionner des chaises longues ?

« Caramba, encore raté ! » JM m’a dit d’un air triomphant que j’avais encore raté samedi sa copine… Sa copine, c’est Julie D. qui est venue faire un coucou à son libraire préféré. Si elle veut figurer dans l’intertitre de cette œuvre d’anthologie, il va falloir qu’elle se dépêche (à me rencontrer), car la 100eme et ultime chronique pointe le bout de son nez !

Je suis resté en tout et pour tout une dizaine de minutes à profiter de la compagnie de mes amis, mais ils ont eu le temps de m’alerter sur le sous-sol de La Défense (un vrai gruyère), m’interroger sur le pourquoi que dans ces conditions les tours ne s’effondrent pas, s’interroger encore sur le pourquoi qu’on en construisait encore vu que la plupart sont vides ; évoquer les dangers et l’ineptie des pistes cyclables, les taxes qu’Ubu-Trump va nous balancer et la contre-attaque qu’on va lui renvoyer dans les dents (il nous taxe, on le taxe… mais attention père Ubu : trop de taxes tue la taxe, c’est bien connu).

Cet après-midi, nous avons parcouru les allées du bois de Saint-Cloud qui ne sont qu’à 1/4 d’heure de la gare de Bécon (le centre du monde ! Mais je l’ai déjà dit). 10,4 km ! Magnifique. Depuis la terrasse de la Balustrade, nous avons admirer Paris, la plus belle ville du monde, malgré le voile de pollution qui donnait à cette belle carte postale un sfumato inquiétant.

Nous avons découvert la sortie d’une école privée, l’Institution St Pie X : religieuses en drapé blanc et voile noir (des dominicaines) et jeunes filles en jupe grise et veste bleue marine. Un article du Monde m’a renseigné sur cette officine du communautarisme catho-tradi de l’ouest parisien qui a biberonné plus d’une militante d’extrême-droite… Que j’aimerais pouvoir assister à quelques cours ! Ça me remettrait peut-être dans le droit chemin… 

samedi 1 février 2025

Ce matin au kiosque - 89 : Royal Enfield, L’or de Moscou et le sexe des anges

Me voilà de retour à Bécon après une cure d’iode océanique d’une dizaine de jours.

Le temps est incertain, cultivant le doute, ne sachant s’il faut ou non accompagner un petit quatre degrés Celsius d’une pluie assassine, de celle qui vous humidifie jusqu’aux os.

Avec JM nous n’avons pu que constater les dégâts : non pas des tempêtes successives qui semblent prendre plaisir à se promener au-dessus de nos têtes ces temps derniers (Herminia depuis l’Irlande et Ivo depuis le Portugal) et qui auraient endommagé le kiosque, non, dans une vision plus « meta » des choses : Père Ubu-Trump qui poursuit ses trumpitudes, Musk, le libertarien fou, qui ne cesse de déclarer sa flamme aux neo-nazis et Micron qui tente d’exister en continuant à donner des leçons mais plus personne ne l’écoute.

Où va le monde ? « Ne me parlez pas d’intelligence artificielle ou je vous fous mon poing sur la gueule », aurait chanté le grand Georges. A ce propos, il ne vous manque pas les Brassens, Ferré, Desproges, Reiser et consorts ? Eux-seuls pourraient encore nous donner à espérer de la nature humaine.

J’ai récupéré un polar dont JM m’avait gentiment transmis par sms la photo de la 4eme de couverture : l’histoire d’un type qui se fait harceler par un gusse (serial killer forcément) qui le menace en lui envoyant des messages qui sont des extraits de poèmes de Leonard Cohen. Je vous en reparlerai. J’ai hâte de finir l’autre polar de Dolorès Redondo (la Fred Vargas espagnole), « De  chair et d’os », le second tome de la trilogie du Batzan qui fait la part belle aux figures mythologiques du pays basque espagnol (Basajauna, Tartalo et autres mairus), mais aussi aux cagots, cette population ostracisée qui vivait, jusqu’au XIXème siècle, en marge des villages, devait porter sur leurs vêtements une marque distinctive (comme les juifs sous le régime nazi), ne pouvait pratiquer que certains métiers, n’avait accès à l’église que par une porte réservée et de multiples autres discriminations. Leur origine reste controversée. D’aucuns prétendent qu’ils descendraient des Wisigoths, d’autres des maures après 732, d’autres des lépreux ou des pestiférés, … bref, de parfait bouc-émissaires (toute société, de tout temps n’a-t-elle pas eu besoin de se fabriquer des bouc-émissaires : figures parfaites pour offrir une cause aux malheurs qui accable sa population ou pour renforcer son socle communautaire ? )

En attendant, ne cherchez pas qui sont les responsables de vos désagréments et faites comme Ubu-Trump : c’est la faute à Obama et à Biden ; des woke de la pire espèce. Si vous voulez franciser votre démarche n’hésitez pas à évoquer Anne Hidalgo !

Alors : on a parlé de quoi avec les « habitués » ? De la Royal Enfield de Gilles qui se sent à nouveau des ailes de biker ; des dernières séries que « Claude, il faut que tu vois » ; du Riva, le plus class des bateaux après avoir dérivé (c’est le cas de le dire) sur les marins du Vendee-Globe déroutés sur La Rochelle compte-tenu des conditions météo qui ne permettaient pas une entrée sécurisée dans le chenal de la Baie de Quiberon ; du dérèglement climatique (mais si, mais si !) ; de la collision entre un avion de ligne et un hélicoptère militaire au-dessus du fleuve Potomac (la faute à qui ?) … Bref, et j’en oublie : une revue de presse parfaite.

Vous ai-je parlé de l’affaire de « L’or de Moscou » ? Je ne vais pas vous accabler avec cet épisode tragico-rocambolesque de la Guerre d’Espagne ou pas moins de 500 tonnes d’or, soit les 3/4 des réserves de la Banque d’Espagne, se sont retrouvées à Moscou. En 2 ans, elles seront englouties par Staline dans des livraisons d’armes d’un montant bien inférieur et dans des frais divers (Le « petit père des peuples » n’était pas vraiment un philanthrope). Le transfert à été opéré dans le plus grand secret (théorique), mais pour être certain de limiter les fuites, la plupart des protagonistes furent exécutés. On discutait pas à cette époque du sexe des anges dans un hémicycle à moitié vide ! 

En conclusion : c’était bien mieux avant !