samedi 26 novembre 2022

Le canard siffleur mexicain et Justice Indienne


Je ne suis pas un spécialiste du roman policier voire un inculte de cette littérature. Heureusement, j’ai une connaissance récente, ancien libraire devenu kiosquier dans un Relay H (et donc vendeur aussi de livres et pas seulement de revues ou de magazines), qui tente de m’initier à la chose. Premier conseil : « Le canard siffleur mexicain » de James Crumley que j’ai lu avec un bonheur inégal, me perdant par moment dans les personnages et les situations. Deuxième conseil : « Justice indienne » de David Heska Walbli WEIDEN (ouf !) qui donne une description des réserves indiennes et de la situation des amérindiens très interessante (même si elle est souvent désespérante), nous fait partager la culture indienne et sa proximité avec la nature et les esprits, met en scène des personnages que la vie n’a pas épargnés (en particulier le héros Virgil Wounded Horse) ou de fieffés salopards, mais prend un peu de temps pour délivrer sa dose d’adrénaline et du suspense (à partir des pages 280) ; c’est quand même un peu de ces substances que l’on recherche dans ce type de lecture, non ? Et c’est vrai que ça commence formidablement bien avec cette scène dans laquelle Virgil démolit un gros mec répugnant et violeur de gosses. Mais, on « quenouille » un peu par la suite … jusqu’à la page 285 pour être précis (le roman en comporte 375).

Je vais poursuivre mon éducation du roman noir en alternance avec des romans … comment appelle-t-on d’ailleurs les romans qui ne sont ni noirs, ni policiers, ni historiques, ni d’aventures, ni, ni ? Le roman ?

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