
Il parait que "La fille de la supérette" a reçu au Japon l'équivalent du prix Goncourt. Pourquoi pas ? Je n'ai pas été subjugué par le style ; sans doute aussi trivial qu'une ambiance de supérette. Mais après tout, l'histoire aurait-elle été crédible (et lisible) dans un style proustien ?
Ces personnages peuvent-ils être autres que japonais ? La soumission inconditionnelle aux règles de ce petit monde du business quotidien est-il une exclusivité nippone ? Je n'en crois rien. Je peux témoigner de la docilité d'individus face à la seule autorité hiérarchique.
Il est clair qu'après la lecture de ce livre, vous ne regarderez plus le personnel des konbinis de la même façon ; peu importe puisque nous n'allons pas au Japon tous les quatre matins !
A recommander à tous les psy qui ne manqueront pas de qualifier les différentes névroses des personnages principaux.
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