Évoquant l’intérêt que j’avais trouvé à la lecture de « L’ordre du jour », Prix Goncourt 2017, on m’encouragea à lire « 14 Juillet » dont on me vanta la qualité supérieure. Et bien je ne souscris pas à cet avis : la prose de « 14 Juillet » dans son accumulation de noms propres, d’appellations des petits métiers du Paris de cette fin du 18ème, de tournures de phrases reproduites à l’envi, m’ont « saoulé » selon l’expression aujourd’hui consacrée. Je comprends bien que ce style fait écho à l’agitation de ces journées révolutionnaires, mais pour ma part, le procédé, au lieu de se fondre dans le spectacle grouillant de cette populace fabriquant l’Histoire à la manière d’une cohue bruyante, m’est apparue a chaque paragraphe comme une méthode trop visible, trop calculée, et au final « contre-productive ».
On trouvera le jugement un peu sévère, j’en conviens, mais ça ne donne que plus d’éclat à « L’ordre du jour ».
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