Quel message Ishiguro a-t-il voulu faire passer dans ce roman auquel il donne un rythme lent, oscillant en permanence entre le présent et le passé, constitué de faits a priori anodins, centré sur trois amis qui se sont connus à Hailsham, une institution très British, mais en réalité un laboratoire terrifiant ?
Y a-t-il deux humanités ? L'une condamnée à servir l'autre (Tiens, encore cette notion de service déjà au cœur des "Vestiges du jour").
Une "morale" tragique de ce livre pourrait être : rien ne sauve quoi que ce soit ; ni l'art ou la poésie, ni la compassion, l'amitié ou la tendresse.
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