dimanche 4 mars 2012

Cette année je me prends au mot et j'écris ! (11)

Rappel pour les nouveaux arrivants : il m'a été offert par des orbites attentives un petit opuscule composé de 48 Post-it sur chacun desquels est écrit une phrase (citation ou tout venant) ; il a pour titre "Cette année je me prends au mot et j'écris !" L'exercice consiste à partir de la phrase du jour d'écrire selon l'inspiration...
Donc, ce jour :
"Avez-vous lu Baruch ?
J'envoie un mail
Pour faire découvrir
Un auteur remarquable."

Baruch, Baruch ?... Baruch ? Est-ce que je connais un tel écrivain ? Non, mais ça ne signifie pas qu'il n'existe pas ; l'étendue de mon inculture étant aussi vaste que l'ensemble des (4 ?) océans réunis !...
Le réflexe des temps moderne face à l'Enigme : le Net !
Bernard Baruch
Donc Baruch. Il existe un dénommé Bernard Baruch (19/08/1870 - 20/06/1965), homme d'affaires et homme politique américain qui, après son succès dans le premier domaine a sévi dans le second, en tant que conseiller économique auprès d'un certain nombre de présidents (Woodrow Wilson et Franklin D. Roosevelt). Mais aucune mention d'écrits remarquables en dehors de quelques messages lapidaires du style : "Vendez tout !", émis 1ère quinzaine d'octobre 1929 ou "Méfiez-vous du moustachu avec une casquette et des petits yeux cruels", émis le 3 février 1945 (à la veille de Yalta).
  

Marc-Olivier Baruch
né en 1957, est docteur en histoire et ancien élève de l'École polytechnique (comme quoi, il y a des X qui parviennent à échapper à leur destin ...). Il est depuis 2003 directeur d'études au CNRS dans le domaine de l'histoire contemporaine. Il est certainement à l'EHESS également. De la liste de ses écrits et publications longue comme une journée sans pain (je me rends compte que cette comparaison est légèrement surannée ; une actualisation pourrait s'imposer en substituant à pain : MacDo, Nuggets, Pizza, Kebab, ...), j'ai extrait un ouvrage dont le titre gourmand est "Une poignée de misérables : l'épuration de la société française après la Seconde Guerre mondiale", Paris, Fayard, 2003.
Marc-Olivier Baruch
 Bien que son visage me soit particulièrement sympathique, je doute quand même qu'il s'agisse du Baruch, auteur remarquable, de la citation. Il ne m'en voudra certainement pas, d'autant qu'il bénéficie d'une publicité sans équivalent en intégrant les personnalités d'Everybody Knows !

Donc, Baruch ! Quoi de neuf ? Baruch ! Je finis par trouver dans les méandres du Net les traces de ce Baruch dont voici un texte, sinon magnifique, du moins lisible :
"La nuit s'est invitée plus tôt que prévu juste derrière les fenêtres. Le feu se régale dans la cheminée. Depuis la cuisine proviennent des odeurs appétissantes d'oignons revenus dans l'huile d'olive, et puis le délicat grésillement des morceaux d'agneau qui dorent dans la sauteuse. Les figures géométriques d'un grand kilim où le rouge framboise domine, les étagères garnies de livres indisciplinés, quelques notes de jazz et les murs blancs confèrent au salon une atmosphère particulière ; celle du calme pacifique, de l'espace propice à une certaine forme de bonheur."





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