vendredi 15 juillet 2011

Roberto Burle Marx


Vous avez encore jusqu'au 24 juillet pour vous précipiter à la Cité de l'Architecture et de l'Urbanisme afin de parcourir l'exposition consacrée au "plus grand paysagiste du XXème siècle". Vous en profiterez pour déambuler dans l'autre exposition, "La ville fertile", qui traite d'un très grand nombre de projets urbains dans lesquels la ville et le paysage (ou la "campagne" si vous voulez) ne s'opposent pas, au contraire ; une préfiguration de la ville idéale de demain ?

Pour revenir au magicien Marx, tout son travail s'est attaché à conjuguer l'art, la nature, la vie des hommes et le plaisir. Marx aimait chanter, cuisiner, recevoir des amis et regarder ses plantes pousser. C'était un homme qui considérait que le "temps" représentait un paramètre fondamental de la réussite d'un projet. Il composait ses projets comme des tableaux. On lui doit - entre autres - la déclinaison d'une "salsa marine" sur le trottoir qui longe la plage de Copacabana à Rio.

Son projet de 1993 pour la Place Rosa Luxembourg à Berlin avait été refusé par les habitants. Le prétexte est formidable : " Le projet de la place, mémorial en l'honneur de Rosa Luxembourg cherchait à inonder de couleur ce quartier gris de Berlin Est. Il se heurta cependant à la réaction des habitants, qui le vécurent comme un changement de trop dans leur vie."

Il portait sur son existence ce regard délicieux : "D'une certaine manière, j'ai été le poète de ma propre vie."

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