dimanche 26 juin 2011

Ai Weiwei architecte


Ai Weiwei dont ce blog s'est fait l'écho à plusieurs reprises a été relaché par les autorités chinoises, mais reste sous contrôle policier. Chef de file de l'avant-garde artistique chinoise, dissident et fils de dissident, Ai Wei Wei est également architecte. C'est par méfiance envers les architectes de son pays, et parce qu'il souhaitait faire construire son atelier, qu'il s'est lancé dans l'architecture. Sa démarche se caractérise par une attention particulière aux matériaux originels du site sur lequel il travaille, à l'échelle et à l'agencement des volumes qui évoquent les typologies vernaculaires, le tout, dans une approche raisonnée et contemporaine. Il parvient à établir un lien puissant entre art et architecture, sans que l'un ou l'autre s'aroge une primauté, mais dans une conjugaison indicible dont chaque expression sort vainqueur.
Ai Weiwei a travaillé à plusieurs reprises avec des agences comme Herzog et de Meuron ("Le nid d'oiseau" qui renouvelle la plastique de l'aréna) ou HHF, autres architectes suisses. Il n'est pas surprenant que les deux approches (la chinoise et la suisse) se correspondent : elles ont en commun le goût pour la matière, le questionnement des convenances, le souci de la qualité d'exécution. (On parle bien entendu des oeuvres et pas des choses plus courantes).

Félicité


Trois papillons blancs sur des tiges de lavande comme des fleurs supplémentaires. Le froissement de l'air au sommet du bouleau. Quelques feuilles prématurément mortes, vaincues sur l'herbe décapitée. Les variations de Goldberg en écho aux conversations des oiseaux. Un déjeuner à l'ombre accorte d'un tilleul. Le jeu des transparences du soleil dans les rameaux éreintés du saule. Un ciel d'été sans suspicion. Un horizon de blé mûr. La félicité des dimanches ensoleillés quelque part sur la Terre.

vendredi 24 juin 2011

Le test de la baguette magique


C'est l'histoire d'un gars qui passe un entretien chez un chasseur de tête (oui, un gars en costard avec un os dans le nez), et à qui l'assistante du CDT demande ex abrupto : "Et si on vous donnait une baguette magique, vous feriez quoi avec ?" Voila que c'est une bonne question, aurait pu dire le regretté Coluche !
Alors le gars, il a envie de dire plein de trucs nases, du style : je gagne la super cagnotte du loto et je m'achète le dernier coupé Mazerati, et je fais le tour du monde et que dans des palaces ... Et il dit un truc encore plus nase (dans le contexte) : "je fais en sorte qu'il y ait moins d'inégalités dans le monde."
Silence autour de la table. Le futur employeur est présent ; un PDG qui ne s'exprime qu'en franglais avec des boutons de manchette en or, une montre séguélesque , et une sorte de gourmette d'agent immobilier. Le chasseur de tête un peu géné secoue son os et rectifie : "moins d' inégalités trop importantes, vous voulez dire ?"
Réponse (de rattrapage car les autres - le futur-ex employeur, et l'assistante du CDT - regardent le gars avec des yeux de merlans frits) : "oui, bien sûr, les trop importantes !"
Soulagement...
Et vous ? Vous auriez répondu quoi ?

lundi 20 juin 2011

Copenhague ou l'invention de la "nouvelle ville"

24H00 à Copenhague m'ont enchanté : air pur, pistes cyclables généralisées, urbanisation raisonnée, respect, mixité, vie collective, soin des finitions des bâtiments, qualité des espaces urbains (attention aux individus), ...
Bien entendu, tout ceci est un peu idyllique : certains bâtiments sont ratés (surtout ceux des années 60-70), on peut trouver ça un peu fade et manquant de théâtralité (celle de nos grandes villes françaises, par exemple), l'ambiance du dimanche soir est modeste,...
Mais c'est attachant, reposant, stimulant.
Nota : j'entends des grincheux qui vont dire que les photos ci-dessous ne témoignent pas exactement de ma prose enthousiaste !



samedi 18 juin 2011

Ce salaud n'a pas hésité à me flinguer


Premières phrases d'un roman avorté...

Je suis assis au centre de la pièce, juste sous une ampoule pendue au bout d’un bricolage de fils électriques. Un abat-jour en métal émaillé, un peu jaune avec un liseret bleu pâle, complète ce dispositif minable. Oscillations lentes, balayant le sol et les murs d’auréoles lancinantes.
Je vois très bien la silhouette de mon corps recroquevillé sur la chaise de Formica. Son ombre s’enfle et se rétracte, se déforme à nouveau, au rythme du dispositif d’éclairage.
C'est un sol vaguement médical. Les carreaux de faïence sont mal ajustés. La combinaison des taches et des joints forme des profils stupéfiants que mon regard devine un instant, puis perd, puis recompose, devine à nouveau : une carmélite, un chevalier dont la visière du heaume serait levée, un nain de jardin et sa pioche, une tête d’aigle-pêcheur, un vieillard vociférant, un fumeur de cigare, un militaire le képi en arrière, …
Bientôt ce n’est plus qu’une affaire de géographie, et la presqu’île du Cotentin apparaît, évidente, telle l’extrémité d’une trompe pachydermique. La bouche de la Gironde avance une lippe exagérément boudeuse. La bottine italienne s’affine à s’en rendre précieuse, affublée d’une boucle grotesque aux allures de Sardaigne.
Mais une douleur brûlante au côté droit me lance. Elle vient interrompre brutalement mes divagations. Je glisse une main derrière la poche droite de mon pardessus, juste au-dessus de la ceinture, là où je sens comme une tige d’acier plantée dans ma chair. Je soulève avec précaution ma chemise, et la paume de ma main vient frôler l’endroit précis où la douleur me lance. Je sens que c’est visqueux et un peu tiède. Après quelques secondes, j’extirpe une main couverte de sang mal coagulé. J’en conclu que le salaud n’a pas hésité à me flinguer.

I left a woman waiting


Une libre traduction de cette magnifique chanson de Cohen (et un peu de poésie pour coller avec le cahier des charges d'Everybody Knows) :

I left a woman waiting


J’ai aimé une femme qui attendait.
Elle attendait sans espérance
Et ses mots parlaient au futur ou à l’imparfait
Du livre des apparences.

Nous avons traversé l’horizon
Et tenté de poser nos armes sur une île
Au bord du rivage des illusions
Mais sous le sable nos doigts ont encore écorché l’argile.

J’ai appelé le poète et il est venu
Mais ses yeux étaient déjà morts
Et dans sa nuit, seule mon enfance est apparue
Il était trop tard pour aller sur l’autre bord.

Au crépuscule un oiseau s’est posé sur son épaule
J’ai vu frissonner ses paupières
Mais ce n’était que le souffle de mes paroles
Qui sur ses cils se perdait en prière.

Alors j’ai quitté cette femme qui attendait
Et je suis allé à sa recherche sans crainte
Le long des rues, au bord des quais
Sur les pavés usés des amours défuntes.

J’ai retrouvé le miroir qu’elle avait brisé
Mes mains à nouveau ont serré ses mains
Mais depuis longtemps la foule nous avait encerclés
Et subitement son ombre a effacé le chemin.

J’ai aimé une femme qui attendait.
Elle attendait sans espérance
Et ses mots parlaient au futur ou à l’imparfait
Du livre des apparences.

On nous observe !


Je découvre un soir récent, par une manoeuvre heureuse et maladroite, les statistiques relatives à la fréquentation d'Everybody Knows : provenance des "orbites cruelles", assiduité - par jour, par mois, en instantané, en global -, identification de mes meilleurs supporters (je les connaissais !) ; bref, des chiffres, des histogrammes, des cartes du monde, des adresses-mails, autant d'éléments impalpables qui qualifient néanmoins le lien (le plus souvent) invisible qui relie le blogger à ses bloggés.
Les plus assidus sont (évidemment) les français. Ensuite, par ordre de fréquentation, on trouve les pays suivants :
- USA
- Belgique
- Allemagne
- Algérie
- Canada
- Suisse
- Pays-Bas
- Tunisie
- Russie (même la Russie !)
Pas un anglais. Les pays nordiques (Suède, Finlande, Norvège, Danemark) : rien. L'Espagne et la Grèce avec leurs indignés s'en foutent. Le Portugal s'en tape, et avec eux les polonais, les hongrois, et l'Europe centrale dans sa totalité ! Tout comme l'Italie, le Maroc, l'Afrique Noire, le continent Sud-Américain, l'asiatique, l'indien, le Groenland, l'Antartique et l'Australie !
Pas un seul gusse désespéré en Terre Adélie pour échouer une fois sur Everybody Knows ! Pas une naïade des îles Marquises pour s'égarer par ici ! Aucun samouraï, non plus !
Mais des iraniens, oui : 15 dans le mois de juin ! L'Iran doit être un pays magnifique.
Voilà : quoi dire de plus ? Que le monde est vaste. La seule énumération de cet échantillon de nations me donne le vertige. Qu'est-ce qu'on va faire de tout ce peuple ?
Stop ! Le ciel est bleu. Trop de vent pour la danse des martinets ?

Veinard(e)s !

On a (presque) tout changer à droite !

L'île Seguin ou le Krak de Manhattan sur Seine


Le 6 mars 1999 dans "Le Monde", Jean Nouvel, "le plus célèbre des architectes français" (PCDAF), signait un article au titre épique : "Boulogne assassine Billancourt", et jetait un pavé dans la mare de l'île Seguin dénonçant les projets de réaménagement du site déserté par les usines Renault.
"C'est un vaisseau de pierre, régulièrement et largement percé sur ces flans. La continuité de l'eau lui confère cette noblesse, qui d'habitude n'appartient qu'aux châteaux ou aux ouvrages militaires. C'est aussi beau que les kraks des Chevaliers. C'est le krak des ouvriers.(...) Il ne s'agit plus de ne pas désespérer Billancourt : aujourd'hui Boulogne assassine Billancourt. L'Ouest chic peut enfin s'affranchir de la promiscuité. Restons entre nous. L'ouvrier est sale ; son usine est laide.(...) L'important est qu'un tel lieu devienne un lieu de vie, un lieu d'épanouissement. (...) La mémoire est à conserver, la poétique du lieu à enrichir. Les projets nient complètement le génie du lieu, comme s'il ne s'était rien passé. On fait l'économie de l'Histoire.(...)" Parlant du projet qu'il dénonce, il ajoute : "On fait une sorte de programme attrape-tout, purement spéculatif (sic), dans lequel il y a en gros un tiers de logements, un tiers de bureaux, un tiers d'administration, quelques arbres et c'est fini.(...) On met le forme de la ville dans sa dimension la plus spéculative comme seul critère esthétique et d'urbanité."

12 années ont passé, un musée de milliardaire a fait illusion quelques temps, et aujourd'hui c'est plutôt des tentes de cirque qui investissent ce qui est désormais pour l'essentiel un terrain vague, en dehors d'un bout d'aménagement paysager "prêt à monter" équipé de tables en bois pour accueillir - probablement - des "appéros géants" pour bobos...
Et puis le 10 juin dernier, le "PCDAF", en qualité de grand coordonnateur de l'aménagement du site des anciennes usines Renault, annonce son projet dense car écologique (à moins que ça ne soir l'inverse ?) : 5 tours hautes d'une centaine de mètres, un long jardin couvert sous verrière, des commerces, des cinémas, et des pôles d'art et de musique à chaque extrémité.
Même si le "PCDAF" redit que ses tours doivent être imaginées comme des châteaux, la déclaration fracassante de mars 99 sonne aujourd'hui un peu faux (euphémisme).



Ainsi va, trop souvent, la vie des envolées lyriques en architecture et en urbanisme et des projets mirifiques qu'elles sont censées porter ; à l'image des produits de notre société : jetables !
Qui croire désormais, même après un beau discours ?
(surtout après un beau discours !)

Recto

Verso

La Grande oeuvre (2)


Enfin sorti, édité, publié, diffusé !
Un évènement dans le monde littéraire !
A vos gondoles !
Opuscule en série limitée offert pour 6€ seulement.......

Vous saurez (enfin !) ce que veut dire :

Crassusser, Chancrer, Pschitter, Pitou, Béruter, Châtrer, Péquin, Caisse à graille, Fobser, Fondus, Failler, Râler; etc.

jeudi 16 juin 2011

Quoi de neuf : le monde !

Plus d'une semaine de silence ; 10 choses à retenir ?

- La Grèce au bord du précipice financier
- 10 gamins intoxiqués gravement par un steak surgelé acheté chez Lidl
- Nouvel qui nous fait le "crack de Manhattan sur Seine"
- le mariage homo refoulé à l'Assemblée Nationale et des propos d'un autre âge à ce sujet
- Le roi du "Bunga Bunga" dérouté sur 4 référendums populaires dont les thèmes sont caractéristiques du déclin du système politico-économique traditionnel (immunité, privatisation de services publics, énergie nucléaire)
- La vraie fausse gaffe de marigot de Luc Ferry
- Le silence assourdissant sur DSK après le vacarme médiatique
- Les tentatives désespérées d'atténuation du drame de Fukushima
- Les pathétiques désaccords des écologistes français
- La verdeur et la désinvolture amusantes d'un ancien Président de la République

vendredi 10 juin 2011

Les placeuses et les runners

Confidences de restaurant (hier soir).
Il parait que dans les restos branchés parisiens, il existe toute une hiérarchie dans le personnel de service, depuis le maître d'Hôtel jusqu'au "runner", en passant par les placeuses et les chefs de rang.
On s'en doutait un peu. Ce dont on se doutait moins c'est que seuls les chefs de rang touchent les pourboires (pourliches). Les "runners" (ceux qui sont souvent basanés et que vous voyez furtivement vous apporter votre plat et disparaître immédiatement ; des "intouchables" en quelque sorte) n'y ont pas droit. Alors, et parce qu'ils sont malins, les "runners" se débrouillent pour passer ramasser le pourboire avant les CDR. En débarrassant (toujours furtivement) les assiettes, ils glissent les pièces sous les restes de mousse au chocolat ou de crème brulée, et c'est les plongeurs qui les récupèrent ; et tout ce petit monde se partage les reliefs sonnant et trébuchant des bobos rassasiés. Je n'aurai pas du le dire ?
Un mot sur les "placeuses" : il s'agit de ces personnes du sexe féminin dont vous suivez le déhanchement sous une jupe moulée jusqu'à votre table et qui disparaissent définitivement quelques secondes après vous avoir proposé si "un apéritif pour commencer vous ferait plaisir ?" La suite du repas est souvent moins excitante sur le plan plastique et vous découvrez un CDR suffisant et des "runners" essoufflés.

mardi 7 juin 2011

Commentaires


Je découvre que j'avais tout un tas de commentaires en retard ; je veux dire : de lecture de commentaires. Car, figurez-vous, orbites cruelles, que certains d'entre vous (les meilleurs !) laissent derrière leur passage sur ces pages virtuelles un échantillon de leur appréciation, un zeste de divagation supplémentaire, un soupçon d'égard !
Alors plutôt que de répondre à chacun de ces commentaires (bien que leur rareté en fit - en fisse ? non, trop islamique ! - leur richesse, et leur pertinence, un luxe), je tombe ici-bas mon Panama (acquis avec douleur dans une échoppe vénitienne au cœur de Santa Croce), et me confonds en remerciements les plus chaleureux.

La grande oeuvre (1)


Ce soir j'ai donné le BAT au "Lexical". Je ne ferai découvrir cette "affaire" qu'avec une retenue chaste, comme l'on découvre la nudité d'une personne convoitée plongée dans un profond sommeil (mais où va-t-il chercher ça ?).
Mise en bouche (au hasard) :
Marab : n.m. Ethym. : marabout : musulman réputé pour ses pouvoirs magiques, devin, guérisseur). L'aumonier.
Encyclopédie : il y avait le "grand Marab" et le "petit Marab", affecté respectivement au Grand Bahut et au Petit Bahut. Le "petit Marab" se devait, au moins une fois dans l'année, de nous lire "les filles de Loth" ou "Sodome et Gomorrhe".

dimanche 5 juin 2011

Les crocodiles du Pays Dogon (suite)


Merci à Gérard qui m'a donné la clé pour aller consulter l'article de Marcel Griaule décrivant, avec force détails et schémas à l'appui, les tanières des crocodiles dans les falaises de Bandiagara d'après ses observations effectuées dans les années 30.
Pour les curieux, ils pourront consulter le texte en question à l'adresse suivante : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/articl/jafr_0037-9166_1941_num_11_1_2511

Mais, si Griaule décrit parfaitement les colonies de sauriens qui gitent dans des mares et des tunnels fétides creusés dans le terrain rocheux et sablonneux, rien n'est dit de cette théorie qui me semble à vrai dire fumeuse : la disparition des crocodiles(ils n'ont pas disparu totalement d'ailleurs) aurait entrainé l'assèchement des falaises de Bandiagara.
Je poursuis donc l'enquête ...

samedi 4 juin 2011

On se marie encore ! Vive la fête !


Allez, ce matin on tente de philosopher !
8 ou 9 ans que cette petite église du Ribéracois n'avait pas connu de mariage ! Ce type d'évènements ne représente-t-il pas un ingrédient indispensable au ciment de nos sociétés ? Se retrouver, partager - du bonheur, une forme d'insouciance (vivre à deux, longtemps !) - bien s'habiller, découvrir des inconnus, partager un peu de l'intimité des mariés, échanger, danser, boire (raisonnablement ?) : autant de manifestations "ordinaires" qui s'inscrivent dans nos vies comme des repères. Il faut se résoudre : avec l'abandon du sacré et l'occultation de la notion de temps l'homme reste un peu seul. Alors une fête, programmée, inscrite, datée, à l'occasion de laquelle un engagement est déclaré, où l'homme se montre tour à tour sensible, poète, vivant - bref : réel !- constitue vraisemblablement un élixir d'humanisme qui devrait permettre de nous sentir moins orphelins d'une transcendance et d'une temporalité oubliées (dépassées ?).

Concombres masqués

Everybody Knows est confus : il a cédé à la facilité de la "rumeur" ! Non, il n'est pas avéré que l'origine de la vingtaine de décès en Allemagne soit le concombre ibérique. Excuses ! Si on se laisse aller, on va bientôt se mettre à colporter qu'un ancien ministre s'est fait prendre dans une partie fine au Maroc avec des enfants. Désolant !

vendredi 3 juin 2011

Léonard Cohen en majesté et Ricet Barrier au paradis


Dans "Le Monde" de ce vendredi, lu à la terrasse du café "Les Colonnes", à la lisière du marché de Ribérac peuplé d'accents anglais et du terroir, "Le chanteur canadien Léonard Cohen Prix Prince des Asturies des lettres, pour une oeuvre littéraire qui a influencé 3 générations dans le monde entier". C'est quoi ce prix "Prince des Asturies" ? Juste le plus prestigieux décerné en Espagne dans 8 domaines des arts et de la culture. Avant Léonard, en littérature donc : Amin Maalouf, Arthur Miller, Paul Auster, Doris Lessing, etc. Et en "arts" : Chillida, Tapies, Serra, ...
On vous l'avait dit que c'était un grand ce "Beautiful loser" !
Pour les curieux : acquérir en 10/18 une grande partie des poèmes-chansons de Cohen. Traduction parfois médiocre hélas. Il va falloir que je m'y mette !

Ricet Barrier, l'auteur des "Spermatozoïdes" est parti rigoler avec Gainsbourg, Brassens et quelques Frères Jacques ... Vu en spectacle il y a bien longtemps ! Nostalgie !