mardi 4 mai 2010

Desert de JMG Le Clezio


Je regrette sincerement d'avoir eprouve par endroit une vague sensation de lassitude en cheminant tout au long de ces 411 pages. Certaines me sont apparues longues et penibles a vaincre, un peu comme si j'accompagnais dans leur errance fatale ces tribus du desert lorsqu'elles gravissent les reliefs pierreux et surchauffes de leur interminable periple.
L'heroine, Lalla, fille d'un bidonville, emigree, refugiee dans la misere marseillaise et dont la beaute lui permet de conquerir la notoriete des couvertures des magazines, tout en etant enceinte d'un berger muet du desert qui sent un peu fort la sueur et le poil de chevres, mais qui reste son amour eternel, Lalla qui fuit cette vie facile et vient accoucher aggripper a un figuier immense au bord de la mer, a quelques centaines de metres de son bidonville originel ... Bon, on se dit que Le Clezio est un sacre veinard : capable de croire en tout ca et de le distiller avec une lenteur de contemplatif anemie. Qu'est ce que je suis dur ce soir avec cet ecrivain qui m'a enchante avec "L'africain" !...

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