Une récente enquête menée par Sante Publique France révèle que les niveaux de particules fines et de NO2 sont sensiblement supérieures de 2 fois à ce qui est « recommandé » par l’OMS.
On n’est pas surpris d’apprendre que ce sont les populations vivant en milieu urbain et les plus défavorisées qui sont les plus affectées par ces niveaux élevés.
L’étude a par ailleurs estimée le surcoût dû à la prise en charges des maladies liées à cette pollution ; il est exorbitant : 16 milliards d’€ par an, dont 13 milliards pour les particules fines (majoritairement dues au chauffage au bois, mais aussi au transport routier).
Quoi faire prioritairement ?
- prohiber les cheminées ouvertes
- Réduire ses déplacements en voiture (une baisse de 36% d’ici à 2030 permettrait de réduire de 2/3 la mortalité due aux particules fines)
Et peut-être :
- Réduire la part du transport des marchandises effectuée par la route et reprendre le ferroutage ?
- Réduire notre consommation et les commandes par internet afin de limiter les émissions de PF et de NO2 ?
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