Un jour nous ne serons plus.
Étrangers au rire des enfants,
Indifférents aux claquements de bottes,
Le ciel pourra être bleu
Ou gonflé d’une pluie lourde,
La mer immense et d’azur
Ou sombre et mauvaise,
Nous n'aurons comme seul compagnon
Qu'un frisson perpétuel,
La mémoire perdue d’une caresse
Ou du parfum de la grève,
Et dans une soumission éternelle,
Le froid comme seul matière.
Un jour nous ne serons plus.
Jean-Noël SPUARTE Poète (1913)
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