« En ville » de Christian Oster
Un style unique et direct où la métaphore a une place de choix et qui traduit parfaitement une certaine instantanéité, et finalement « la vérité du roman ».
Ici on tente de s'exercer à écrire sur l'architecture et les livres (pour l'essentiel). Ça nous arrive aussi de parler d'art et on a quelques humeurs. On poste quelques photos ; celles qu'on aime et des paréidolies. Et c'est évidemment un blog qui rend hommage à l'immense poète et chanteur Léonard Cohen.
« En ville » de Christian Oster
Un style unique et direct où la métaphore a une place de choix et qui traduit parfaitement une certaine instantanéité, et finalement « la vérité du roman ».
Tanguy Viel évite le scabreux et le salace dans les rendez-vous entre le maire et la jeune Laura, et parvient à décrire le phénomène de la soumission avec subtilité.
Écarté de la dernière liste des Goncourt en 2021, le livre a été salué par une critique plutôt de gauche.
D’aucuns ont qualifié « La fille qui appelle » de roman « chabrolien » ; à juste titre et c’est plutôt élogieux ; tous les ingrédients chabroliens y figurent.
Jean-Paul Dubois a réuni ces chroniques dans un recueil, « L’Amérique m’inquiète », paru il y a 20 ans. C’était avant l’explosion d’internet et des réseaux sociaux, avant les ravages des opiacées et ceux du trumpisme, avant le Covid et les déroutes de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan, avant l’effondrement des Twin Towers et les croisades du djihadisme ; c’était en fait, il y a plus d’un siècle !
On aimerait lire ses chroniques à l’encre du temps présent. Le titre du recueil serait-il alors : « L’Amérique m’angoisse » ? Probablement, bien que l’Amérique n’est certainement pas le seul sujet d’angoisse, aujourd’hui, sur cette planète.