dimanche 9 juillet 2023

« La fille qu’on appelle » de Tanguy Viel


 Il y avait longtemps que je n’avais pas été autant « pris » par un roman, tant par le style qui correspond à une écriture originale - sans « surjouer », sans traces d’effets travaillés pour acquérir cette originalité - que par le déroulement du récit lui-même dont la tension monte imperceptiblement depuis la première page jusqu’au dénouement final, que par « La fille qu’on appelle ».

Tanguy Viel évite le scabreux et le salace dans les rendez-vous entre le maire et la jeune Laura, et parvient à décrire le phénomène de la soumission avec subtilité.

Écarté de la dernière liste des Goncourt en 2021, le livre a été salué par une critique plutôt de gauche.

D’aucuns ont qualifié « La fille qui appelle » de roman « chabrolien » ; à juste titre et c’est plutôt élogieux ; tous les ingrédients chabroliens y figurent.

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