C’est dans l’espace intime d’une famille, un père, emporté trop tôt par la maladie, une mère devenue inconsolable et ses deux filles, avec en toile de fond leur patrie perdue, l’Abkasie, que l’auteure de « Nous nous aimions » tisse le cœur de son récit dans lequel les incompréhensions et les ressentiments contaminent insidieusement, comme un mauvais cancer, les relations entre la fille aînée, Kessané, et sa mère et sa sœur cadette.
« Nous nous aimions » est aussi le récit d’un « paradis perdu » - comme est perdue cette terre originelle quelque part aux confins de la Géorgie -, celui de l’enfance avec ces instants magiques, les premiers émois amoureux, la sororité entre les sœurs, etc.
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