jeudi 8 octobre 2015

Longtemps je me suis couché tard. Nous étions alors deux. Je suis à présent seul. La vie s'enfuit comme un filet d'eau qui s'épuise sur le sable. Bientôt mes amis ne seront plus là ou je ne serai plus auprès d'eux. Un souvenir subsistera-t-il de nos instants de vie délicieux ? Sous le ciel de la nuit et le champagne des étoiles, quand une musique fidèle nous enivrait. Nous éclairions l'obscurité de quelques flammes courageuses dont la danse prudente se reflétait sur le galbe luisant de nos verres. Qu' importaient la fortune ou la reconnaissance ? Nous nous considérions en héros. L'herbe fraîche sous nos pieds nus. Le vol désordonné d'un papillon portera à jamais le souvenir de nos vies oubliées.

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