mercredi 2 novembre 2011

Prix littéraires : on vous l'avait dit !

Extrait d'un commentaire que l'humble animateur de ce blog a posté lundi 31 octobre sur le site du Square Littéraire :

Blogger Pergame a dit...

Allez, je me lance :
- L'art de la guerre pour le Goncourt
- Limonov pour le Renaudot

Je n'ai pas lu le 1er, mais depuis l'été on ns dit que c'est super. J'ai le le second et, personnellement, j'ai beaucoup aimé.

lundi, octobre 31, 2011


Moralité : il faut lire les blogs sérieux !

Voir commentaires sur "Limonov" dans Everybody Knows daté du mardi 4 octobre, et annonce ce même jour - soit un mois avant l'annonce officielle - du très probable couronnement au Renaudot !

2 commentaires:

  1. J'ai une impression un peu différente sur "Limonov". Pour moi Carrère fait de la littérature cinématographique avec tous les dosages nécessaires en termes de violence et de cul, meme si cela est souvent totalement gratuit.
    Il parsème son récit biographique également d'anecdotes relatives à sa mère et à sa vie personnelle (comme son histoire avec Herzog et la définition du fascisme qui va avec...), cela n'a pas grand intérêt.
    Bref, même si je reconnais que ce livre se lit bien, il est beaucoup trop dense et je trouve que souvent il donne dans la facilité. Enfin ce Limonov n'est pas un personnage qui me séduit, c'est même un individu dangereux.
    Maintenant, le Renaudot ce n'est jamais qu'un prix parmi d'autres !
    GERARD

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  2. Limonov est un personnage trouble ; c'est ce qui fait le sel de ce livre. Faudrait-il ne pas ecrire sur Celine, Hitler, Trotsky, etc au pretexte qu'il s'agit d'individus dangereux ? A travers le portrait de Limonov, Carrere nous decrit la periode post-moderne des annees 70 avec son cortege d'exces en tout genres mais aussi de fulgurances, et l'etat de decomposition de la societe russe. Il y a là matiere à reflexion sur l'avenir de societes qui ont epuisé tous les reperes traditionnels et n'ont plus d'exutoires que la haine, la violence, le fanatisme (nationaliste ou religieux).
    C'est un livre qui est chargé d'angoisses. Il n'y a pas d'effets de style, ce donne au recit, me semble-t-il une verite qui colle bien avec l'objectif de description d'une sorte de mecanique implacable qui conduit ce gamin desoeuvre mais intelligent a devenir une sorte de gourou paumé, un anti-heros parfait.

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