« Le château de Barbe bleue », dernier opus de la trilogie « Terra Alta » du romancier espagnol Javier Cercas, ne tient pas toutes les promesses du « point de vue des éditeurs » figurant en 4eme de couverture.
Inutilement embrouillé et se perdant trop souvent dans des détails sans intérêts, il ne parvient pas à faire rebondir le récit en lui instillant la dose d’inattendus, de revirements et de suspens que le lecteur attend … en vain, et qui avait fait l’intérêt de l’opus qui ouvrait cette trilogie : « Terra Alta ».
Le personnage de Mattson, ce milliardaire sexuellement sadique, n’est pas suffisamment développé ; on ne sait pas grand chose des actes perpétrés dans sa résidence luxueuse et ultra protégée ; quid des autres victimes.
Javier Cercas s’est sans doute inspiré des affaires Weinstein et Espstein sans réussir à transformer ces vérités sordides en un roman palpitant.
Dommage. On est loin de « Les soldats de Salamine ».
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