mercredi 27 juillet 2022

Suzuran d'Aki Shimazaki

 Voilà un roman comme je n'en lis jamais : une histoire à l'eau de rose écrite dans un style que l'on pourrait apparenter à de l'haïku tant il est épuré ; sujet + verbe + complément.

Aki Shimazaki, que je ne connaissais pas avant qu'une libraire me fasse part de son enthousiasme pour cette autrice, est d'origine japonaise et vit depuis une trentaine d'années au Québec. Elle écrit ses romans en français, ce que je trouve plutôt remarquable et explique peut-être le fait qu'elle ne tente pas de rivaliser avec Julien Gracq ou Marcel Proust ... Mais chapeau quand même ! 

Elle procède par "saga" de plusieurs livres au nombre de pages réduit (une centaine, dans le petit format des éditions Acte Sud) où l'on retrouve les personnages auxquels le lecteur, semble-t-il, s'attache (selon les différentes critiques que j'ai lues).

J'ai lu "Suzuran" qui est le nom japonais du muguet, très rapidement. Je me suis laissé prendre par l'histoire qui est "mignonne". J'ai appris des choses sur le Japon et certaines de ses pratiques (dans l'art, la vie sociale, l'alimentation).

Livre de vacances presque parfait : ça ne prend pas la tête, on entre dans un autre univers, c'est lu avec beaucoup de facilité. 

Je vais tenter la suite de la série pour me faire une opinion définitive.



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