A lire pour tenter de comprendre comment il devrait être possible de réorienter notre société de croissance néo-libérale vers une société de raison solidaire. Oui, une certaine dérive de l'économie, celle qui produit de la spéculation, est nocive à l'avenir de l'humanité car elle créé de la valeur individuelle au détriment du collectif ; et à ce titre est contre l'écologie.
J'ai toujours pensé que la citation apocryphe de Lavoisier : "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme", s'appliquait également pour les richesses et que la richesse qui se crée quelque part a été "transféré" d'ailleurs. "Un peu" pris à "beaucoup" de personnes devient "beaucoup" pour ce "peu" de personnes. Le problème est que le "beaucoup" est souvent pauvre quand le "peu" est déjà très riche. L'écologie est aujourd'hui (enfin) reconnue comme éminemment politique, c'est à dire qu'il ne s'agit plus de défendre que les oiseaux et les coquelicots (comme l'écologie a pu être caricaturée), mais une certaine relation avec le vivant que nos stratégies de croissance, dans le modèle qui est le nôtre aujourd'hui, détruisent irrémédiablement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire